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Michel Brosseau | àchat perché

1113 billets

Splendeurs et misères courtisanes

où converge tant de la comédie humaine

Les employés ou la femme supérieure

oĂą un faux papillon, un journal et une presse Ă copier

notules du film/Ă©crire

Dans les dernières vidĂ©os mises en ligne, ombres et jouer fort, les sons et les images, dans leur chaos volontaire, me semblent jouer un rĂ´le de tenseurs. Le spectateur, dĂ©stabilisĂ© faute de repères stables, soumis Ă l’imprĂ©visible, se trouve placĂ© dans un Ă©tat favorisant la rĂ©ception du texte improvisĂ© oralement. Le texte se trouve[...]

Les secrets de la princesse de Cadignan

une duchesse, un mort

Pierre Grassou

Elie Magus, un peintre raté, des plagiats

journal vidéo | la version texte

Si tenir un journal vidĂ©o c’est aussi Ă©crire, pourquoi ne pas lui donner la forme d’un livre ?
C’est aujourd’hui chose faite :
Journal d’un idiot ordinaire couvre la première année de cette aventure, du 29 janvier 2018 au 29 janvier 2019 et est précédé d’un bilan d’étape où je tente d’expliciter ma pratique et ses motivations.[...]

le jour se lèvera pas

Aujourd’hui, le jour se lèvera pas. C’est pas tant ça le problème. On en a pris l’habitude. Ça revient, pas Ă des intervalles rĂ©guliers, mais ça revient. Des nuits longues. On connaissait les documentaires, les rĂ©gions polaires, la nuit qui n’en finit pas. Mais c’est ici maintenant aussi. Ici qu’on n’y[...]

sur le fleuve

c’Ă©tait fini le temps qu’un seul bateau, c’Ă©tait en file indienne qu’ils circulaient maintenant, la ville avait tellement grandi, on avait ajoutĂ© des moteurs aux embarcations mais le plus important Ă©tait que la tradition se perpĂ©tue, qu’on continue encore sur le fleuve, qu’on continue de ramener Ă la source les[...]

le visiteur

ce coup-ci j’ai pas eu Ă aller chercher bien loin, il y a une maison abandonĂ©ne près de chez moi, dans le lotissement, je l’aperçois lĂ , depuis la fenĂŞtre de mon bureau, il y a tout un tas de vĂ©gĂ©tation qui pousse, du lierre, des herbes folles, les volets sont cassĂ©s, on n’y voit jamais personne, la seule chose qui change[...]

ce que ça change (d’Ă©crire avec la voix)

dans ces fictions Ă©crites avec la voix, il y a le jeu de l’intonation, presque un jeu théâtral, il y a les silences aussi, c’est pas facile d’installer un silence dans une page, lĂ je peux jouer avec le temps, ou Ă moins que ce soit le temps qui joue avec moi, d’une certaine façon, je me dis qu’Ă©crire comme ça,[...]