c’est partir à  vélo dans la nuit, le pas gagné de la lumière tout au long de janvier, c’est le matin une fenà ªtre dans la rue, la taille de l’écran et des corps et des visages qui dessus s’animent, c’est penser au roman de Bradbury, c’est tous ceux qui avouent n’avoir jamais terminé un bouquin, c’est voir passer d’un sac l’autre les gros volumes de l’industrie, c’est la gamine qui amène un recueil de poésie écrit par un grand-père décédé, feuillets encore non découpés parce qu’ainsi il aurait plus de valeur, gosse qui lit les mots du mort sans les comprendre — poésie symboliste, c’est l’expression ancien franà §ais qui revient si souvent dans leurs bouches, c’est l’énergie qu’il faudrait garder intacte pour clamer que langue nà ´tre
Chantier ouvert après lecture du C՚était, de Joachim Séné, paru initialement sur le convoi des glossolales, repris ensuite en versions numérique et papier chez publie.net, et consacré au travail d՚un informaticien dans un openspace. à ‰voquer le boulot de prof, non pas avec le recul de qui l՚a quitté, mais comme un présent : c՚est. Réflexions désordonnées, images qui se proposent. Démarré en septembre 2012, poursuivre jusqu՚aux prochaines vacances d՚été.
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