bienvenue dans l’atelier
ta fin du monde n’aurait rien de bruyant ou d’effrayant, ni pans de murs qui s’écroulent ou lézardes qui grandissent au sol, ta fin du monde n’aurait rien d’une foule qui court désordonnée à  travers rues, tout à  sa bousculade et piétinement, ta fin du monde n’aurait rien de cris d’horreur,[...]
chaque matin reprendre viepatiemment gà ¢cher du plà ¢treattentif retranscrire la chanson du claquedentne plus t՚encombrer des lambeaux
Participation au premier numéro de la revue Dyptyque animée par Florence Noà « l. Thème proposé : lumières intérieures.
avoir été comme l՚ombre et le corps – enlacés jusqu՚à  perte brutale – que poursuivions-nous qui toujours nous échappait ? – que taisions-nous qui toujours nous hantait ? – avoir été comme l՚ombre et le corps[...]
c’est entendre tout au long d’une réunion que les documents aperà §us sur un écran seront envoyés par mèl, et se demander ce qu’on est venu faire, c’est la découverte de l’emploi du temps, et comment chacun se met dans un coin pour l’analyser, à  l’abri des regards, guettant parfois si d’aucun par[...]
tu dis : « Souvent je ferme les yeux, et puis j’attends : mais rien à  faire, jamais dÕšimages, rien que des mots.  » tu dis : « Celui ou celle qui voudrait parler de ta vie, et c’est son gouffre que tu entends.  » tu dis : « Qu’ils les gardent leurs réponses : je n’ai rien demandé à  personne, juste exigé de moi-mÃ[...]
c’est se dire qu’une salle des profs, avec ses fauteuils laids, ses tables basses encombrées de revues syndicales ou de programmes de théà ¢tre qui datent — cette faà §on qu’ont ces paperasses de désancrer du présent, de rendre le lieu encore plus incertain — sa machine à  café, son distributeur à  canettes, barres[...]
Participation au second numéro de la revue Dyptyque animée par Florence Noà « l. Thème proposé : la part de l’ombre.
ombre portée
tu la connais cette silhouette au sol, ce qui en elle de contour et dÕšincertain
tu sais en elle la part du sombre, ce qui l՚emplit et la sature, ce qui de toi dégorge et l՚encre, ce qui du débord, ce qui[...]
Je n’aurais jamais cru ça possible : que le taxi dans lequel vous êtes monté subisse une crevaison. Ni ce qui a suivi d’ailleurs. J’ai préféré rentrer à  pieds malgré la proposition du chauffeur d’appeler un de ses collègues. Marcher me ferait du bien après toutes ces heures de train. Et puis je n’étais pas[...]
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