c’est tà ¢cher de faire un peu de place à  la littérature, son questionnement, ne pas se décourager à  voir la place qu’elle tient dans les vies qu’on croise, c’est souvent voir les visages se figer dubitatifs devant les textes, la faà §on qu’ont certains de les regarder de biais, ne jamais se placer en face, peut-à ªtre dans la crainte de ce qu’ils pourraient leur renvoyer, se demander si plutà ´t que manque de connaissances c’était peur de l’inconnu, c’est la résistance au neuf, c’est penser à  la place que le cliché et le convenu tiennent dans ce que les élèves appellent littérature, mélange de doxa scolaire et de fiction, du qu’est pas pour nous et on y comprend rien, et puis tellement futile, c’est le mot utile qui revient si souvent, la nécessité que à §a serve dans la vie pour prendre sens, et jamais nécessaire que la vie prenne sens, c’est l’usure de l’exercice du commentaire quand accesible sur le web tellement de ce Montaigne appelait entreglose, c’est la lutte incessante du confort des paroles et de l’inconfort du questionnement, c’est se demander qui on est pour proposer d’avancer à  tà ¢tons dans la nuit
Chantier ouvert après lecture du C՚était, de Joachim Séné, paru initialement sur le convoi des glossolales, repris ensuite en versions numérique et papier chez publie.net, et consacré au travail d՚un informaticien dans un openspace. à ‰voquer le boulot de prof, non pas avec le recul de qui l՚a quitté, mais comme un présent : c՚est. Réflexions désordonnées, images qui se proposent.
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