bienvenue dans l’atelier
On crée un blog, puis marre de l’espace impersonnel on bidouille un site grà¢ce à spip. Entre temps le blog disparaît parce que l’hébergeur le décide sans vous demander votre avis. On se dit que c’était une bonne idée d’avoir une adresse à soi pour y déposer ses écritures. Un peu plus tard, on bidouille maladroit et c’est le site qu’il faut reconstruire de zéro ou[...]
parvenir au terme de l’écriture, et constater ce à quoi on s’attendait : forme brève, récit d’une soixantaine de pages, aucune envie d’étirer davantage, se demander si à la forme romanesque ne pourrait pas s’adresser le reproche que je fais au cinéma, de diluer en format d’une heure trente ce qui pourrait àªtre dit en une demi heure — fin d’un film se dire tout à§a[...]
Voves, rue de Corbie
C’est aujourd’hui que paraît C’est, aux éditions publie.net. Au départ, la lecture du C’était de Joachim Séné sur son expérience professionnelle passée, et l’adaptation de la contrainte d’écriture : noter, au présent, une série d’observations, de réflexions désordonnées, d’images sur le métier d’enseignant, le quotidien dans un lycée. Ces notations ont été consignées ici,[...]
monologue 1 mis à jour
tu dis : « Le blues, ça t’apprend à te méfier du matin, parce que c’est toujours quand tu te lèves que se révèlent les absences. » tu dis : « Je sais pas si t’as remarqué les dalles qu’ils posent sur leur pelouse, la manie qu’ils ont d’en faire un chemin. » tu dis : « La première fois que j’ai pu traverser un pont les yeux ouverts, je me suis pas dit victoire ou[...]
c’est la phrase et pourtant des livres il y en a à la maison, ne jamais savoir lesquels ni ce qu’ils font là , c’est des livres si t’en veux faut me demander, à§a moi je t’en achète, y’a pas de problème, c’est et dire que moi si j’avais le temps, j’adore à§a les bouquins, c’est si souvent l’objet si rarement l’acte de lire, ce qui en résulte, d’éclosion, de travail, ou[...]
Poèmes express produits grâce au code de Joachim Séné, de l’Oulipo à contrainte graphique ! Sur Face de bouc, c’est par ici.
Et un poème express à la main, à la manière de Lucien Suel.
Elle lisait les faits divers dans le journal Sud Ouest. C’était rare qu’on en parle à la télé ou à la radio de ce qui se passait ici. De là à croire qu’il ne s’y passait rien. La vie allait, comme ailleurs. Elle avait l’habitude de croire que la vie allait moins vite dans cette partie du pays qu’elle habitait. Ici on vivait en retrait, à l’écart. Un ostréiculteur[...]