bienvenue dans l’atelier
c՚est descendre du train qu՚il aurait fallu, tu le savais, de ces évidences qui vous traversent, on ne les saisit pas toujours comme on devrait, on sent que à§a vibre au-dedans, sent tout ce qui s՚y réveille, résonne et fait écho, bien trop confus pour qu՚on s՚y retrouve, c’est suivre la pente qu’il faudrait, yeux clos tracer sa route, parce que tu serais descendu[...]
C’est, éditions publie.net. Au départ, la lecture du C’était de Joachim Séné sur son expérience professionnelle passée, et l’adaptation de la contrainte d’écriture : noter, au présent, une série d’observations, de réflexions désordonnées, d’images sur le métier d’enseignant, le quotidien dans un lycée. Ces notations ont été consignées ici, sur le site, selon une[...]
parvenu bientà´t à l’écriture de la partie centrale de la série entre deux, confrontation avec le jardin disparu de l’enfance, celui qu’on porte en soi, comme la chambre, la maison qu’on n’a jamais vraiment quittée au dedans, alors reprise du texte confié à Maryse Hache pour les vases communicants de septembre 2011.
jardin, terre d՚enfance, espace premier où[...]
images hésitantes... structure bois... gros plan visage bouffi... la barbe... images muettes... radio... ton coude gauche au comptoir... passes la main dans tes cheveux... cette corde... visage cagoulé noir... plancher métal... disjoint... visage... lèvres remuent... c՚était trappe... un vieux hoche la tàªte... hausse les épaules... tout à§a, hein !... gorgée[...]
mà j monologue 11
Place que ce qui est à dire peut désormais tenir dans nos vies, de ce qui est à venir ?
tourné vinaigre vite fait bien fait... leur besoin d՚y croire... à ce qu՚on leur raconte... aux mots qu՚on leur assène... bouches en chœur à t՚engluer de valeurs... démocratie... et joie de la fin des dictateurs... t՚avaient màªme asséné le mur de Berlin... ce bonheur de la chute... avais eu droit à tout leur répertoire... Bouvard et Pécuchet format 20 heures... que[...]
Happonvilliers, rue des Grandes Cours
c’est aller boire un café au bistrot d’à cà´té entre deux heures de cours, les gars à tatouages sur les bras au comptoir, mains qui tremblent demi porté aux lèvres màªme pas dix heures, leur silence entrecoupé de deux trois raclements de gorge, prendre conscience qu’on a en gros le màªme à¢ge, que sans le nez aux bouquins on en serait peut-àªtre, que à§a s’est joué[...]