bienvenue dans l’atelier
tu dis : « Chaque excès m’ampute. »
tu dis : « Rassembler les morceaux, mais ne savoir quoi faire de ton corps. »
tu dis : « Quand il n’y a plus que de la peur sous ton crâne, et le silence des pièces vides : les voix de la radio sont impuissantes. »
tu dis : « C’est l’envie de faire place nette, et l’énergie à rien. »
tu dis : « Trouver l’élan passée la colère.[...]
Le Puiset, près de l’autoroute A10.
Orléans, rue du faubourg Bannier
traverser les clairières sans te retournerlaisser ràªver chaque part de ton corpsécrire les ombres franches de l’embellie du soirne rien tenter d’ajuster (pas màªme ton présent)
Elle lisait les faits divers dans le journal Sud Ouest. C’était rare qu’on en parle à la télé ou à la radio de ce qui se passait ici. De là à croire qu’il ne s’y passait rien. La vie allait, comme ailleurs. Elle avait l’habitude de croire que la vie allait moins vite dans cette partie du pays qu’elle habitait. Ici on vivait en retrait, à l’écart. Un ostréiculteur[...]
aviez droit à la salle à manger ce jour-là ... vivaient toujours dans la cuisine le reste de l՚année... à cause de le porte-fenàªtre qui donnait sur la piste... par là que le tonton bondissait jusqu՚aux distributeurs... hors de question qu՚il attende, le client... vite fait bien fait sinon qu՚il filait voir la concurrence... quatre cinq stations à deux kilomètres à[...]
c’est entendre à la radio l’annonce du ministre que pas d’augmentation à attendre, qu’il sait les enseignants conscients de l’effort nécessaire, se dire que tapie là le désormais la sacro-sainte vocation, masque d’un renoncement social
Chantier ouvert après lecture du C՚était, de Joachim Séné, paru initialement sur le convoi des glossolales, repris ensuite en[...]
couper le contact... marcher te ferait du bien.. traverser la route... un panneau dit avenue... un peu plus haut... une borne disait RN 165... devenue quoi ?... màªme le panneau de sortie de ville... repoussé... reculé... que ton regard s՚habitue... tous ces lampadaires... ces enseignes... rouler enveloppé de nuit... ne tombait plus jamais ici... soirs[...]