parvenir au terme de l’écriture, et constater ce à quoi on s’attendait : forme brève, récit d’une soixantaine de pages, aucune envie d’étirer davantage, se demander si à la forme romanesque ne pourrait pas s’adresser le reproche que je fais au cinéma, de diluer en format d’une heure trente ce qui pourrait àªtre dit en une demi heure — fin d’un film se dire tout à§a pour à§a ! — dilution narrative, pas envie de à§a dans ce récit-là , de trop de pauses, effets d’attente, prendre la main du lecteur le rassurer qu’il soit sà »r de ne pas se perdre, formatage des 120 pages minimum qui fait perdre son intensité à l’écriture — idem bd que les enfants ramènent de la médiathèque, 52 pages par tome, trois tomes nécessaires pour transposer un synopsis qui tient en quelques lignes, et dont l’intéràªt se perd par la volonté de raconter, alors qu’essayer de faire sentir, et màªme si à§a prenait moins de planches — que le lecteur en ait pour son argent, et que à§a s’estime au nombre de pages, à l’épaisseur — peut-àªtre à§a qui déroute avec le numérique, pas d’épaisseur visible — et si on proposait les bouquins non en nombre de pages mais en temps de lecture, faire le pari de la densité, du rythme et de l’image, se rassurer en se disant que La Presqu’île l’un des textes qui a mené jusqu’à l’écriture de cette soixantaine de pages, appeler à§a récit parce que pas la longueur d’un roman, mais y raconter finalement si peu
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