se réjouir de l’embellie, l’avoir parfois attendue — pas pour rien que découvert le mot à  la lecture de Julien Gracq, à  son étude — toujours chez lui accompagné d’italiques, comme lumière rasante de Loire —, découvert non pas le mot, mais avoir alors compris, ou plutôt approché, les enjeux, ou l’impact, l’écho qu’en soi trouvait l’embellie —, sans doute l’embellie a-t-elle à  voir avec la Loire, cordon qui mène jusqu’à  l’océan, dans l’arrachement nécessaire elle est demeurée lien, et l’ancrage sensible au vent océanique, aux variations de lumière qu’il engendre —, parfois être surpris par l’embellie, mais toujours s’en réjouir, parce que si souvent tard venue, éclaircie d’avant la nuit, et que à §a aide quand trop d’incertain — chez Gracq aussi le motif de la dépression crépusculaire, du jour comme d’une époque, parlant plus que jamais —, et parce qu’issue à  journées grises, recluses, passées parfois comme en stand by — oui, on se tient parfois à  côté des jours —, savoir qu’elle ne sera, par définition, que passagère, et d’autant l’apprécier, non qu’être fugace en soi la rendrait précieuse, mais la considérer comme nous convenant, parce que le caractère d’humilité qu’on y devine, qu’on y transpose serait plus juste, temps court et plein, profusion lumineuse qu’un nuage éteindra — rien d’un chant du cygne, du feu d’artifice de qui tire sa révérence avec fracas spectaculaire, nulle mise en scène ici —, temps court qui disparaîtra comme il était venu, pas même un espoir, un simple sursaut — n’avoir jamais été certain que cela nous suffise, mais avoir appris à  faire avec, ou sans
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