c’est celui qui confie, devant sa copie qu’il doit corriger, "c’est bĂ ÂȘte Ă Â dire, mais je sais pas comment travailler en fait", c’est lui rĂ©pondre qu’il vient de franchir un sacrĂ© pas, c’est le reflet des mĂ ÂŽmes dans les vitres, matin d’automne, fenĂ ÂȘtres Ă©clairĂ©es des appartements voisins, c’est la cloche du tramway, se dire qu’on pourrait y monter, Ă©chapper Ă Â la contrainte d’Ă ÂȘtre lĂ Â , devoir parler, mobiliser son Ă©nergie, s’autoriser au silence, glisser vers d’autres mots, c’est dĂ©tour d’un texte s’arrĂ ÂȘter sur une phrase, syntaxe remarquable, se dire qu’il faudrait les recopier, pourquoi pas ici sur le site, de Duras la derniĂšre : Sa bouche est dessĂ©chĂ©e par d’autre faim que rien non plus ne peut qu’apaiser Ă Â peine, le vin.
Chantier ouvert aprĂšs lecture du CŐĂ©tait, de Joachim SĂ©nĂ©, paru initialement sur le convoi des glossolales, repris ensuite en versions numĂ©rique et papier chez publie.net, et consacrĂ© au travail dŐun informaticien dans un openspace. Ă â°voquer le boulot de prof, non pas avec le recul de qui lŐa quittĂ©, mais comme un prĂ©sent : cŐest. RĂ©flexions dĂ©sordonnĂ©es, images qui se proposent. DĂ©marrĂ© en septembre 2012, poursuivre jusquŐaux prochaines vacances dŐĂ©tĂ©.
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