heureusement que dans la vie, la vraie comme ils disent, il y a toujours quelqu’un pour t’empàªcher de faire des histoires, qui te l’intime ; à§a ne s’arràªterait jamais sinon, en boucle ininterrompue ces longues coulées de mots, ces bouts d’histoires qui surgissent, histoires sans lendemain mais qui pourtant demeurent en tàªte, de celles qui lancinent, présentes de nouveau alors qu’on les croyait oubliées ; des histoires de peu, comme nos vies, mais dont on ne se débarrasse pas si facilement ; seulement par le silence qu’on s’impose, et encore ; comme coulées souterraines, résurgences, ces histoires ; et toujours capables de s’imbriquer ensemble ; elles savent bien qu’elles résistent mieux comme à§a, qu’elles sont plus fortes ; on a beau faire silence, elles sont là toujours, au dedans ; là qui tournent en tàªte, màªme si pas une trace sur tes lèvres ; si ce n’est ces traces de morsure, et tout cet écho au fond de la gorge ; l’écho affaibli de tout ce qui cogne à l’intérieur ; tu t’excuses quand à§a s ?entend ; tu dis que tu ne voulais surtout pas déranger avec tes vieilles histoires ; que tout à§a pue le ranci, c ?est sà »r ; que à§a regarde personne ; et qu ?il y a prescription, en plus ; belle lurette qu’il y a prescription ; alors, hein, à quoi bon ; à quoi bon emmerder le monde avec des trucs pareils ; certain qu’il y a mieux à faire ; surtout que si chacun faisait pareil ; à débouler comme à§a avec ses petites histoires ; on ferait comment ; invivable que à§a serait pareille cacophonie
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