c’est sortir de rĂ©union Ă Â la nuit tombĂ©e, remonter le parking, bruit de la ventilation, s’attarder Ă Â regarder la bouche d’aĂ©ration sous les toits, se dire que c’est par lĂ Â qu’ils sortent tous les mots qu’on prononce, Ă Â longueur de jour, longueur de cours, pour aller oĂą tu n’en sais rien, tu ne sais jamais ce qu’il devienne tes mots, qui les mà ¢che et qui les crache, qui les rumine et qui les enterre, qui les happe qui les Ă©vite, Ă Â moins qu’ils deviennent compost, va savoir, mais ce serait bien à §a, engrais naturel, des pousses de phrases, tu n’aurais pas perdu ton temps, c’est l’envie de se taire, de rester au dedans mais franchir la porte d’entrĂ©e, grimper sur le vĂ©lo, et le temps du trajet se projeter dans le discours Ă Â venir, moins s’y prĂ©parer que s’y rĂ©soudre
c’est (1) c’est (2)
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