bienvenue dans l’atelier
tu dis : « Souvent je ferme les yeux, et puis j’attends : mais rien à  faire, jamais dÕšimages, rien que des mots.  » tu dis : « Celui ou celle qui voudrait parler de ta vie, et c’est son gouffre que tu entends.  » tu dis : « Qu’ils les gardent leurs réponses : je n’ai rien demandé à  personne, juste exigé de moi-mÃ[...]
journée grise - il faudrait peut-à ªtre faire comme le chat, dormir dos à  la fenà ªtre - vent et pluie - arrose les plants de brocolis et salades repiqués hier - repousser séjour en bord de Vivonne - sentiment d’à ªtre englué dans le présent - représentatif hier soir le bureau de vote, fait un tour avec les gosses au dépouillement -[...]
rouler tranquille... personne... longues lignes droites et courbes soudaines... lumière dÕšhiver... aube baptismale... surgie dÕšoù ?... ces mots que tu portes... phrases bric à  brac... no sun cominÕš through my window... plus circulé dans les livres que dans la vie... eux ta véritable route... ton grand-père parlait de ces gars qui sÕšarrÃ[...]
Vases communicants aujourd’hui avec Josée Marcotte qu’on peut lire sur L’Imachination. On peut notamment y suivre les tribulations maniacofictives de Marge qui ont déjà  fait l’objet d’un ouvrage numérique chez publie.net. Ce vase constitue la poursuite de l’échange entamé en novembre sur le thème de la[...]
Du choix des mots. Entendre et lire place Maïdan, autrement dit place de la place, et rarement place de l’indépendance — c’est du sens qu’on gomme, qu’on atténue, c’est diluer par approximations lexicales. Pourtant, à  lire les noms successifs de la place, on comprend que les noms portent autant qu’ils sont[...]
coltineur, tu disais à §a en souriant, toujours, parce que s՚apitoyer sur soi, pas à §a qui change grand chose, mais coltineur en attendant, du matin au soir et jusque la nuit des fois, quand te souvenir de tes rà ªves, ce qu՚ils charriaient ceux-là  qu՚il faut porter ensuite, porter au long du[...]
Vases communicants aujourd’hui avec Josée Marcotte. Grand plaisir à  suivre non seulement les tribulations maniacofictives de Marge qui ont déjà  fait l’objet d’un ouvrage numérique chez publie.net, mais aussi ses Mémoires d’outre-songe, blog sur lequel elle m’accueille aujourd’hui. Après lecture d’un de[...]
Quand s’ébranla le barrage de l’homme, aspiré par la faille géante de l’abandon du divin, des mots dans le lointain, des mots qui ne voulaient pas se perdre, tentèrent de résister à  l’exorbitante poussée. Là  se décida la dynastie de leur sens. J’ai couru jusqu’à  l’issue de cette nuit diluvienne.[...]
printemps à  n’en pas douter :
les lèche-pivoines sont fleuries, les iris-de-nuit ne tarderont plus, de même les « murmures lactés » — il doit bien exister un nom plus scientifique, mais qu’importe —, en bourgeons les peines-du-jour, idem les « folles amandes », les croche-menus, et le sainfoin des morts, sans oublier les[...]
c’est sortir de réunion à  la nuit tombée, remonter le parking, bruit de la ventilation, s’attarder à  regarder la bouche d’aération sous les toits, se dire que c’est par là  qu’ils sortent tous les mots qu’on prononce, à  longueur de jour, longueur de cours, pour aller où tu n’en sais rien, tu ne sais[...]
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