Sentinelle, tension de lÕšattente, on dit les sens en éveil, regard plongé dans la nuit ou lÕšimmense, oreille aux aguets, cÕšest veille immobile, très peu pour moi, et garder qui, se protéger de quoi, plutà ´t longer les miradors, on finit toujours par trouver le moyen de sÕšen éloigner, du moins tenter le croire, s՚évader peut-à ªtre pas, tunnels quÕšon creuse y ramper dans lÕšobscur, images des films dans la tà ªte, ceux quÕšon dit dÕšaventures, du non encore advenu, ou bien finir par les oublier les miradors, sÕšinventer un parcours savant et que du matin au soir ne jamais marcher dans leur ombre, cÕšest sà  »rement possible le plein soleil permanent, total effacement, parfait oubli des miradors, ou alors lÕšoption bricolage, planches quÕšon cloue aux poteaux des miradors, sÕšen faire cabane, un chez soi où ferait bon vivre, ne pas oublier une fenà ªtre ou deux pour la lumière, parce que cÕšest triste une maison sans lumière
Michel Brosseau | à chat perché
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vases communicants
all along the watchtower
vases commuicants mai 2013
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