quitter la ville... récupérer la nationale... vite traversé le centre... pas bien grand ici... impossible de t՚y perdre... t՚y délivrer de tout but... tu t՚arrà ªterais... voudrais marcher au hasard... à §a que tu aimais quand traînais dans Paris... ce possible d՚aller sans trop savoir... tandis qu՚ici... en mémoire les images du parcours... aucune hésitation... ville à  retrouver en creux... comme imprimée au dedans... ville tout comme maison... coz՚ I՚m a homesick boy... been away from home too long... pas pour toi le refrain du bluesman sur la route... ce besoin de laisser derrière toi la ville et ses fantà ´mes... les tiens... place des Halles... la patinoire... pas de cirque en hiver... impression qu՚au printemps... aux vacances de Pà ¢ques que le gars avait mis les bouts... ton magnéto tes cassettes... ta première folk et la méthode à  Dadi... pas lourd... encore aujourd՚hui pas les objets qui t՚encombrent... à  part tes guitares et la Marshall... quelques bouquins... avait eu du mal au début Karine... délire monastique elle plaisantait... pas que l՚envie d՚une cellule... mais pouvoir partir... du jour au lendemain le pouvoir... savoir qu՚on le peut... elle qui avait raison... jamais les couilles pour plaquer ton boulot... ta vie tu la passerais à  l՚école... elle qui était partie !... comme quoi... comme quoi rien... pas le moment de ruminer... tout seul dans ce désert... personne encore levé... c՚est décor tout en songes...
Michel Brosseau | à chat perché
bienvenue dans l’atelier
entre deux | premier jet
quitter la ville
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