bienvenue dans l’atelier
couper le contact... marcher te ferait du bien.. traverser la route... un panneau dit avenue... un peu plus haut... une borne disait RN 165... devenue quoi ?... mà ªme le panneau de sortie de ville... repoussé... reculé... que ton regard s՚habitue... tous ces lampadaires... ces enseignes... rouler enveloppé de nuit... ne tombait plus jamais ici...[...]
éclaircies dominantes - repris le boulot - n’y entendre parler politique que sur le mode de l’ironie ou presque - règne du désabusé, du moins le paraître - désherbé oignons et échalotes - demain Vivonne, l’herbe y sera haute - cette pente naturelle à  la friche - peut-à ªtre qu’ici aussi il faudrait désherber, à Â[...]
journée grise - il faudrait peut-à ªtre faire comme le chat, dormir dos à  la fenà ªtre - vent et pluie - arrose les plants de brocolis et salades repiqués hier - repousser séjour en bord de Vivonne - sentiment d’à ªtre englué dans le présent - représentatif hier soir le bureau de vote, fait un tour avec les gosses au dépouillement -[...]
parvenu bientà ´t à  l’écriture de la partie centrale de la série entre deux, confrontation avec le jardin disparu de l’enfance, celui qu’on porte en soi, comme la chambre, la maison qu’on n’a jamais vraiment quittée au dedans, alors reprise du texte confié à  Maryse Hache pour les vases communicants de septembre[...]
masses grises - peu écrire - envie de lumière, besoin - envie que le soleil pénètre mon sang et désopile ma cervelle (Claudel, Connaissances de l’Est, "Heures dans le jardin") - image prégnante depuis quelque temps : quand aller au bord de la Vivonne, arrivée à  Chateaudun, base aérienne semi désaffectée, un rond-point, la prison[...]
constater, en rangeant mes paquets de graines, qu’un bon nombre ont dépassé leur date de péremption, avoir du mal à  les jeter, parce que le sentiment de tenir entre ses mains de la vie qui ne demande qu’à  , s’en vouloir d’une réaction aussi idiote, puisque savoir depuis longtemps que les graines périmées ne poussent[...]
les nuées viennent du nord - un gars à  la radio parle de Jérà ´me Lindon et qu’ils se déconnectent d’Internet quand il écrit, évoque l’immédiateté et que sans garde fous, il n’ose pas dire garde fou, étrangement dit garde corps, qu’écrire en délai bref c’est comme écrire pour un journal - grogner dans la[...]
printemps à  n’en pas douter :
les lèche-pivoines sont fleuries, les iris-de-nuit ne tarderont plus, de même les « murmures lactés » — il doit bien exister un nom plus scientifique, mais qu’importe —, en bourgeons les peines-du-jour, idem les « folles amandes », les croche-menus, et le sainfoin des morts, sans oublier les[...]
feuilleter L՚aventure des écritures publié par la BNF, et tomber sur ce signe, deux lignes courbes surplombées de deux arbres stylisés, et lire en légende verdure, jardin (irrigué), puis écrire ; de l՚écriture en lieu clos et seulement viable par les eaux qu՚on détourne, texte né d՚un flux qu՚on maîtrise, canaliser, écrire ; penser au[...]
jour sans pluie - passage de l’homme-télé - toujours le mà ªme - son papier à  en tà ªte des impà ´ts - qu’il entre pour vérifier que pas de lucarne - convaincu que j’étais flic avant - envoyer des gars comme lui, liste de noms et d’adresses en poche, vous assigneraient un passé ! - parvenu à  la moitié d’entre[...]
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