ta peur mère, tu la connais, matrice de toutes, tu sais mà ªme la nommer, énoncer jusqu’aux goà  »ts qu’elle laisse dans ta bouche, jusqu’aux creux qu’elle dessine dans ta poitrine, jusqu’à  la saisie en chute vertige quand elle parvient en bas du ventre — c’est peur qui se plaît aux cavités —, jusqu’au flou qui se répand de tes cuisses jusqu’à  la plante des pieds, par en dessous, cette impression fugace de t’élever avant d’aussità ´t devoir contrà ´ler le désordre de la chute, tu la connais, mais l’empà ªcher de t’arraisonner, te mettre le grappin dessus, pas mà ªme les mots capables de, leur jeu si faible, un chant peut-à ªtre, mais dont tu ne sais rien à  l’heure qu’il est
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