c’est faire grève, partie par convictions, partie par lassitude, c’est ne pas trop chercher à  démà ªler la proportion exacte, c’est s’accorder du temps seul dans une maison vide, journée sans défilé des visages, et sans porter la voix, c’est lire qu’un flic débute à  traitement plus élevé qu’un instit’, c’est entendre à  la radio grogne dans la fonction publique, rien d’autre que nappe de paroles, chape de non-dits, c’est le serpent de mer des rythmes scolaires, rallonge d’un demi-journée quand à  l’école primaire d’à  cà ´té les gosses arrivent à  sept heures et demi pour la garderie et repartent à  dix-huit heures, quand c’est pas un peu plus tard parce que à §a roule mal, c’est le mot péri-scolaire dans la bouche d’une ministre de la réussite à  l’école et se méfier du fourre-tout que à §a sous-entend, c’est plutà ´t que le changement des horaires de travail des adultes, au nom de la nécessité qu’ils passent du temps avec leurs gosses, préférer bidouiller dans le flou à  l’école, c’est se dire qu’au moins ce boulot m’aura permis de partager du temps avec mes mà ´mes
Chantier ouvert après lecture du C՚était, de Joachim Séné, paru initialement sur le convoi des glossolales, repris ensuite en versions numérique et papier chez publie.net, et consacré au travail d՚un informaticien dans un openspace. à ‰voquer le boulot de prof, non pas avec le recul de qui l՚a quitté, mais comme un présent : c՚est. Réflexions désordonnées, images qui se proposent. Démarré en septembre 2012, poursuivre jusqu՚aux prochaines vacances d՚été.
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