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au fil des jours

départ

Reprise du texte paru chez à‰ric Dubois pour les vases communicants de fĂ©vrier. Vendredi prochain, Ă©change avec Lucien Suel sur le thĂšme de la route (dans la continuitĂ© du dĂ©part...).


Tout départ est tri. Et donc critique.
Tout départ est passage au crible.
Tout dĂ©part est sĂ©paration au-dedans avant mĂ ÂȘme d՚impliquer un quelconque mouvement. Et par là dĂ©placement bien avant l՚éloignement.
Tout départ est ligne de fracture.
Tout dĂ©part est ligne de partage. Et par là implique le choix d՚un versant.
Pas de départ sans acides.
Toute Ă©criture nĂ©cessite un dĂ©part. Pas sà »r en revanche de la possibilitĂ© d՚un nouveau dĂ©part. Ce pourquoi ne jamais avancer son dĂ©part.
Ne pas croire aux dĂ©parts successifs. Partir, mourir : des actes singuliers.
Pas de dĂ©part sans dĂ©finition prĂ©cise d՚un point d՚origine.
DĂ©part est fulgurance (aussi qui le rate mĂ©rite le fouet). Fulgurance : parce que libĂ©ration de forces ou la part de l՚inconnu ?
La fuite n՚est pas tri mais renoncement.
Fuir n՚est pas partir. Qui fuit n՚a pas eu le temps de faire le tri, seulement ressenti s՚effondrer.
Qui donne le signal du départ se contente de faire écho.
Départ en fanfare de qui ne part pas pour le soi.

Voir en ligne : départ dans le Littré

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