bienvenue dans l’atelier
tu dis : « Toute la journée, j’ai cherché dans chaque pièce de la maison, inspecté chaque meuble, chaque recoin : mais pas une seule trace de sang... » tu dis : « Je m’en doutais. » tu dis : « C’est la nuit seulement que je l’entends : tombe goutte à goutte. » tu dis : « Que dans les livres qu’on voit, et dans les rêves... » tu dis : « Que dans les livres aussi (...) (Lire la suite )
tu dis : « Souvent je ferme les yeux, et puis j’attends : mais rien à faire, jamais d՚images, rien que des mots. » tu dis : « Celui ou celle qui voudrait parler de ta vie, et c’est son gouffre que tu entends. » tu dis : « Qu’ils les gardent leurs réponses : je n’ai rien demandé à personne, juste exigé de moi-màªme. » tu dis : « Il faudrait deviner, à une (...) (Lire la suite )
tu dis : « Il faudra bien que je retourne à la plage : toutes ces épaves à rendre. » tu dis : « Si souvent je suis allé ramasser, et pas qu’après les tempàªtes. » tu dis : « Le miroir qui pleure, j’y ai jamais cru ; mais qu’on puisse aller se nicher tout entier dans un bout de planche... » tu dis : « Celui qui longe la plage, caresse deux trois objets puis repart (...) (Lire la suite )
tu dis : « Le gars sur la plage, le soir ou tôt le matin, avec son drôle d’engin qu’il tient à bout de bras : qui te dit que tu sais ce qu’il cherche ? » tu dis : « J’ai vu une vidéo là -dessus, mais tellement de conneries sur You Tube... Que les portables retrouvés sur les plages ou ailleurs, ils sonnaient des fois, même longtemps après, souvent un peu avant que (...) (Lire la suite )
tu dis : « Chaque excès m’ampute. » tu dis : « Rassembler les morceaux, mais ne savoir quoi faire de ton corps. » tu dis : « Quand il n’y a plus que de la peur sous ton crâne, et le silence des pièces vides : les voix de la radio sont impuissantes. » tu dis : « C’est l’envie de faire place nette, et l’énergie à rien. » tu dis : « Trouver l’élan passée la colère. (...) (Lire la suite )
tu dis : « Celui qui jongle, il fait quoi de ses mains une fois qu’il a fini ? » tu dis : « Il reste quoi dans le souvenir du jongleur, sinon toute l’attention entrée dans son corps ? » tu dis : « Jongler avec les mots ? Si et seulement si des trajectoires neuves. » tu dis : « Du poème au tour de passe passe il n’y avait qu’un pas : nécessaire d’en prendre la (...) (Lire la suite )
tu dis : « Chaque fois je recopie l’article précédent, puis évide, efface les mots entre les guillemets : si c’était pas qu’une question pratique, une histoire de mise en page. » tu dis : « Mise en route qui passe par faire le vide, et s’assurer qu’on a déjà su. » tu dis : « Ici, ça procède par sédimentation. Du moins ça m’arrangerait. » tu dis : « Que chacun (...) (Lire la suite )
tu dis : « C’est pas si souvent les bouquins où il reste pas de place pour écrire. » tu dis : « Les piles de bouquins ça m’a toujours fait peur : tellement de jours aussi laissés en attente. » tu dis : « Juste un mauvais rêve : que le texte s’efface au fur et à mesure que tu écris dans la marge. » tu dis : « On rigole bien du lecteur qui reprend chaque fois le même (...) (Lire la suite )
tu dis : « D’accord, la langue, ça se rabote, mais ce qui te pousse à raboter ?... » tu dis : « Il en faut combien, des histoires, avant de savoir laquelle tu voulais écrire ? » tu dis : « Les points de suspension, c’est vrai que c’est chouette, mais des points de rebonds... » tu dis : « L’allure que ça aurait des points de rebonds, c’est difficile à dire, sinon (...) (Lire la suite )
tu dis : « Le moment où l’orage va éclater, mais c’est un avion de chasse qui traverse le ciel... » tu dis : « Tu gardes les yeux fermés, et tous les bruits autour, tu les prends, tu les amènes jusqu’à toi, tu les nommes, tu parviens parfois à imaginer les formes, et tu sais seulement que le monde autour continue sans ton regard... » tu dis : « Certaines voix, tu (...) (Lire la suite )
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