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James Baldwin | Sonny’s Blues

more terrible because it has no words, and triumphant, too, for that same reason

tu dis (23)

tu dis : « Toujours se méfier de la mémoire des doigts ; autant sur le manche que sur le clavier. » tu dis : « Ne crois pas que tu écrives seul : les morts qui t’accompagnent. » tu dis : « Eux qui te proposent leurs grilles. » tu dis : « Eux qui ralentissent. Qui accentuent. Qui accélèrent. » tu dis : « Le premier mode que tu apprends, si tu savais avant... » tu[...]

c’est quand qu’on va mourir

C’est quand qu’on va mourir ? C’est la seule question. C’est quand qu’on va mourir ? La seule question à partir d’un moment. En espérant que à§a soit toujours le plus tard possible. Mais on voudrait bien savoir. Combien de temps il reste.
Je ne connaissais rien il y a dix ans à cette musique. J’écoutais à peine. Je n’étais pas sà »r d’y comprendre grand chose[...]

pistes/listes

pour continuer : guitare rudimentaire, boîte à chaussures et élastique achat de la guitare, méthode Dadi chaîne hifi cassettes audio magnétophone radiocassette disques séances d’écoute du mercredi après-midi : pas si nombreux ceux qui disposaient d’une chaîne dans leur piaule : deux jumeaux à qui leurs parents en avaient offert une d’occasion, et une fille qui[...]

une part de soi

c’est d’une chambre qu’il faut démarrer, de l’espace clos où se retirer mais aussi se construire : cabinet de lecture, cabinet d’écoute, lieu de retrait (désormais c’est le bureau qui permet le seul) d’un mercredi matin, temps de latence parce que seulement l’après-midi qu’à vélo ou 102 Peugeot rejoindre les copains, et écouter des 33 tours pendant des heures, dans[...]

lieux qu’on quitte

lieux qu՚on quitte... lieux qu՚on habite... lieux qui vous hantent... étais-tu jamais parti ?... sous le crà¢ne les allées du jardin... le couloir de l՚étage... les pièces une à une et jusqu՚aux étagères du sous-sol... granuleux du béton sous les doigts... froid du carrelage... sur les vitres de la salle à manger que tu posais encore ton front... dans ces rues[...]

qui sans doute encore en nous demeure

avoir en tête une de ces chansons aux paroles idiotes et pauvres, être lassé de sa persistance, ne pas savoir quoi, de la langue ou de la mélodie, agace davantage, en vouloir à ses programmes diffusés dans les bars, maudire les fenêtres ou vitres de portière ouvertes, blâmer tous ceux capables d’écrire, chanter et jouer pareille daube, mettre en place une[...]