bienvenue dans l’atelier
après avoir débuté la lecture de l’anthologie d’Antoine Compagnon sur les écrivains et la guerre de 14
prémices d’une guerre #1 prémices d’une guerre #2
13/10/14 (matin) les distributeurs de billets étaient vides, les réseaux téléphoniques saturés, certains titres de presse avaient comparé la situation à celle d’une nuit de la Saint-Sylvestre, certains en avaient[...]
les nuées viennent du nord - un gars à la radio parle de Jérà´me Lindon et qu’ils se déconnectent d’Internet quand il écrit, évoque l’immédiateté et que sans garde fous, il n’ose pas dire garde fou, étrangement dit garde corps, qu’écrire en délai bref c’est comme écrire pour un journal - grogner dans la demi sieste que Balzac et d’autres ! - il ajoute que l’écriture est[...]
Pas qui ne se passe rien sur la place de Marennes : deux terrasses, l’une d’un restaurant, l’une d’un bar-brasserie, du monde forcément le midi, pour l’apéro, casser la croûte, un café avant de retourner au boulot, à Marennes comme ailleurs un midi de juillet, dans ce carré que forment les maisons à étage du centre-ville, on a bien l’impression d’un bourg mais[...]
Compter les hommes en noir. Parce que l’impression que plus nombreux. Ou est-ce d’avoir si longtemps été éloigné de la ville ? Leur présence autour de la gare et dans le centre. Marchant en groupe ou seul. Avec ou sans valise. Rare qu’ils n’aient pas au moins un sac en bandoulière. Leur pas pressé. Ou réunis au bas d’un immeuble, le temps d’un café, d’une[...]
redoux - demi sommeil allongé au canapé - cris des conures sur la terrasse - les piafs dans le jardin - grenouilles - l’autre soir grenouilles au premier plan au second le gamin de Bob Marley qui jouait à deux bornes d’ici - la veille un groupe de métal - percevoir les progressions harmoniques - imaginer les temps de harangue - un jour écrire un texte où[...]
s’interrompre dans son travail parce que le téléphone sonne, descendre au rez-de-chaussée, avec appréhension, voire pointe d’angoisse — parce que laisser sonner si aucune incertitude ou inquiétude quant aux proches, mais c’est devenu si rare — décrocher et subir un temps de silence ou de brouhaha — le second est préférable, il n’est gros de rien — puis la voix qui[...]
tout flou dehors, flou de pluie se tenir au dedans, ce n’est pas au chaud, c’est retrait, c’est attente ; pantalon mouillé de pluie, pluie qui bat au rythme des coups de pédale, cuisse mollets genoux, flaques, arbres qui protègent, d’où vient le vent, bruit glissé des voitures sur le bitume mouillé, le silence qu’il faudrait pour percevoir le chuintement de tes[...]
ne pas se souvenir d’un rêve, n’en garder qu’une impression vague, savoir qu’il irradie l’humeur du jour, colore celui-ci, en attraper moins qu’une image, penser à la Recherche, se résoudre à ce qu’ici, effort et volonté n’auront pas prise, s’inquiéter de ce qui se dérobe, de ce qu’il y avait là et qu’on ignorera sans doute à jamais, de ce qu’on aurait pu saisir,[...]
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accalmie - Blois Orléans par la D951 - colza, pommiers en fleurs - fin de floraison des poiriers, terminée pour les cerisiers - ici on trouve encore des gamines pour incarner Jeanne d’Arc - le pont de Beaugency sera fermé le 1er mai - Jean de Meung dans sa prison et Maigret tapant le carton au Cheval blanc - compil’ stax - it’s cheaper to[...]