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tu dis (25)

tu dis : « Pas pour fuir que je creuse les heures du matin. » tu dis : « Rien à oublier dans la fiction ! » tu dis : « Mais quand même renoncer est difficile, il reste quoi d’autre sinon ? » tu dis : « Il faut bien avoir quelques rendez-vous avec soi. » tu dis : « Pas de prix ce truc : seul, s՚assurer qu’encore vivant. » tu dis : « Non, j’en vis pas comme ils[...]

corrections

Démarré sous forme d’une prose continue, au fur et à mesure des corrections aboutir à une version très éclatée, semble nécessaire pour question de rythme et pour enchaînement d’images brèves tenant du flash et de l’esquisse. Retravaillé la fin, dernier mot laissé à Hendrix, I just can’t say...
Trouvé l’épigraphe : Il pensait Je suis libre maintenant. Je peux aller là[...]

deux lignes seulement

26 octobre 1957. à‰cris, je t՚en prie, deux lignes seulement, màªme si tu es bouleversé et que tes nerfs ne tiennent plus. Mais chaque jour. En serrant les dents, à la rigueur màªme des imbécillités sans aucun sens, mais écris. à‰crire est une de nos illusions les plus ridicules et pathétiques. Nous croyons faire une chose importante en traà§ant des lignes[...]

sosies

à‡a avait commencé comme une plaisanterie. Le gars faisait le tour des salons du livre, son Pléiade sous le bras. Le dos voà »té comme le Destouches des dernières années, et màªme empilement de gilets rapiécés. Il allait de stand en stand, apostrophait les exposants. D’indéniables talents de comédien. Gesticulation du bras, effet de mèche, tout y était. Jusqu’au[...]

ne passe plus

Entrepris hier de dactylographier. Toute la journée sur l’ordinateur, avec des intermèdes douloureux où je reprends des passages sur lesquels la mise au net, en caractères normalisés, jette sa lumière brutale, décapante, dramatique. Ce dont on s’accomode au stade antérieur, sur manuscrit, ne passe plus. Un regain d’énergie, la volonté d’en finir m’aide à[...]

et pourtant t’extraire du silence

et pourtant t՚extraire du silence... et dresser rempart à la cacophonie des morts... trop de voix qu՚il te faut porter... leur présence dans tes ràªves... rarement leurs visages... mais ces phrases échangées... là que peu à peu se comblait le vide... et se creusait l՚absence... à coups de non-dits qui prenaient corps dans la nuit... ton père souvent... il suffisait[...]

d’aimables poteaux indicateurs

Les écrivains que nous admirons ne peuvent pas nous servir de guides, puisque nous possédons en nous, comme l’aiguille aimantée ou le pigeon voyageur, le sens de notre orientation. Mais tandis que guidés par cet instinct intérieur nous volons de l’avant et suivons notre voie, par moments, quand nous jetons les yeux de droite et de gauche sur l՚œuvre nouvelle[...]

Mannish Boy

commenà§ait là ton timbre poste

commenà§ait là ton timbre poste... le périmètre où creuser... un jour sait-on jamais... la nationale en plein milieu... autour de son axe que tout s՚organisait... dans ton dos Nuaillé... l՚auberge du Vieux Chouan... rejoindre en mob... bar tabac... baby-foot... premières pressions... made in japan écouté en boucle... sandinista... et babylon by bus !... chambres[...]

solfiant des groupes de mots

Au cours de la lecture, on dit qu’une voix silencieuse, parfois, se fait jour. A l’évidence, elle ne naît pas du livre. Mais le corps ne l’articule pas. Elle épouse le rythme de la syntaxe et sans qu’elle fasse sonner les mots elle mobilise pourtant la gorge, le souffle, les lèvres. Il semble que tout le corps, pourtant immobile, s’est mis à suivre une certaine[...]

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