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Li Chang-yin était né en Chine deux cents avant Sei Shà´nagon. Il mourut vers 858 à Tcheng-tcheou. Les livres de Li Chang-yin étaient des additions de listes-collections : « Choses qui font naître un sentiment de tristesse », « Choses qui ne s’accordent pas », « Choses de mauvais augure » ou « Choses illogiques ». (...) Le Yi-chan[...]
Au cours de la lecture, on dit qu’une voix silencieuse, parfois, se fait jour. A l’évidence, elle ne naît pas du livre. Mais le corps ne l’articule pas. Elle épouse le rythme de la syntaxe et sans qu’elle fasse sonner les mots elle mobilise pourtant la gorge, le souffle, les lèvres. Il semble que tout le corps, pourtant immobile,[...]
Sous la rubrique « choses qui perdent à àªtre peintes », à cà´té des fleurs de cerisier ou de kerrie, en l’an mil, à Kyà´to, dans le palais de l’impératrice, Sei Shà´nagon note : « Le visage des hommes ou des femmes dont on vante la beauté dans les romans sans qu’on les voie jamais. » Gustave Flaubert évoque dans une lettre à[...]