bienvenue dans l’atelier
Les gens ne savaient pas. Les gens ne comprennent jamais. Parce que s’ils comprenaient, il n’y aurait peut-àªtre pas de vie possible ?
Simenon, La vérité sur Bébé Donge
Reprise de la participation aux vases communicants, après interruption estivale. à‰change avec Christopher Selac, en partant de quelques constats simples : on habite tous les deux la région Centre, lui à Bourges, moi dans l’agglo orléanaise, alors pourquoi pas situer chacun notre texte dans la ville de l’autre ? Ensuite, il se trouve qu’on a tous les deux[...]
à€ droite, plus blanches que jamais, les vitres givrées des deux fenàªtres.
Dehors, du blanc figé partout, du blanc scintillant comme la lune, avec seulement les traits noirs des peupliers et quelque part, sous la glace, la tache rouge d’un béret d’enfant.
Simenon, La maison du[...]
comme des jouets de carton
devoir reprendre les trois premiers chapitres, non que des failles dans la narration, mais devoir adapter l’écriture, celle adoptée pour entre deux manque de fluidité pour un roman noir, trop d’ellipses, de phrases laissées en suspens, inachevées, écriture supposant une expérience commune du narrateur et du lecteur, et désirant ne pas afficher une brutalité[...]
Quel homme peut prétendre savoir ce qui se passe dans le cerveau d’un autre homme ? Ou de sa propre femme ? Ou màªme de son chien ?
Simenon, Le Rapport du gendarme
jusqu’à ce point de convergence, collection Ouvrez..., publie.net
Première mouture du texte sur le blog de Christopher Selac, à l’occasion des vases communicants de septembre 2012. La présentation par Franà§ois Bon :
Au départ, un échange blog à blog entre deux auteurs de polar et roman noir. Revenait à Michel Brosseau la contrainte d’une ville, pas la sienne :[...]