bienvenue dans l’atelier
gamin cette trouille de la laiterie... ta grand-mère entr ?ouvrant la porte... laque blanc cassé comme celles du placard... les murs de la cuisine... appelant savoir si le croquemitaine... tu te tenais à distance... c ?était l ?obscurité derrière... peur qu ?en surgisse... qu ?on t ?y entraîne... cette fois trépignant de rage... main enserrée sa poigne[...]
descendre l ?escalier – pas le moment pour les fissures au sol – pas question de rester là en plein passage – personne mais à l ?idée que quelqu ?un survienne et te trouve comme à§a – seul allongé fixer une lézarde au plafond – plus le temps des heures engourdies – sortir - à§a qu ?il faut - sortir – plus le temps des yeux fixes à ruminer l ?immobile –[...]
tandis qu’on marche pas bien loin de la maison, entendre un chien grogner derrière un portail, une haie — se promener ne conviendrait pas, c’est fatigue du corps que l’on cherche alors, et barrière à ce qui en dedans remonte et menace, immobilise et tétanise, aspire l’initiative, teinte de ridicule toute entreprise, arbre à[...]
ne pas devenir ton propre lointain, tu disais qu ?essentiel, et ce geste de ta main, main tendue vers ton torse, faire semblant de t’agripper, tu disais que c ?était à à§a que toute ton énergie, pas toujours, mais qu ?en ce moment, épuisant, pas tant les confins approchés, longtemps que tu les devines, mais à§a, immobile te perdre dans la[...]