bienvenue dans l’atelier
J’envisage toujours ma mort comme un possible. Multiplie les scénarios. Combien d’autres encore venir ?
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la Loire, une mère, des souvenirs et la mort
Son visage me disait quelque chose. Moi qui suis si peu physionomiste. Une impression d’ensemble. Et son regard peut- ªtre. Comme si lui aussi m’avait reconnu.
la province et ses automates, des fen ªtres, un vide retentissant, des domestiques noirs, le lac de Genève, un fusil de chasse
Je me souviens de ces blues où s’allonger équivaut renoncer, et soi et au monde.
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assis sur le siège passager, rouler la nuit sur l’autoroute, emporté de temps en temps par le sommeil, flashs d’une minute d’après l’horloge, ouvrir les yeux sur l’espace éclairé par les phares, structuré de lignes blanches, tout paraît soudain si net que ressentir un apaisement, parce que la solitude, le dessin[...]
Pourtant, et quelle que soit l’importance objective, c’est- -dire les conséquences mal prévisibles de ce qui se passe aujourd’hui, ce sont les aînés du siècle dernier qui firent l’expérience la plus violente de la modernité.
de l’ambition, un peu de dialectique, un écrivain, une tentative de suicide
Le lendemain, près de la pointe du Van, il était encore l avec son chien. Pas nous suivre, cette fois. Mais en surplomb, tout au long de la ballade. En bas, des gars tentaient de faire du surf dans les rouleaux de la baie des trépassés. Peut-être pas pour nous qu’il était l [...]