bienvenue dans l’atelier
de l’oralité, de la langue, des marquises, des sabots de chevaux dans la nuit
mise(s) à  jour (pour ne pas avoir à  tout relire) ; à  intégrer aux listes dans quelques jours
choses qui laissent perplexes
un samedi, beaux jours revenus, à  quelques centaines de mètres d’intervalle, apercevoir dans son quartier deux hommes en bottes en caoutchouc, arrosant chacun leur muret à  l’aide d’un petit Karcher[...]
regarder les traces des avions dans le ciel, lignes parallèles ou qui divergent, être renvoyé à  son immobilité derrière la vitre du bureau, rêver de voyages, penser à  des écritures ou des dessins, savoir la désagrégation progressive de ces lignes nettes qui bientôt s’étalent informes puis disparaissent, penser le ciel est une[...]
Tension de l’insomnie. Et le vide qui l’accompagne. Traversé d’images. Grelottant.
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l’or, et la violence qui l’accompagne
apercevoir sur le trottoir, posé en évidence sur le dessus d’une poubelle, un carton avec dedans deux poupées à  grosses tà ªtes rondes
Tous les soirs, le bruit de la grille qu’on referme. Se répéter que là  n’est pas l’issue. Pas plus que de sortir de ce corps, ou ce qui en reste.
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se rendre dans un restaurant depuis longtemps fréquenté, près de vingt ans, dans ce quartier où s’est nouée la rencontre de celle avec qui depuis tu partages ta vie — chaque fois passer devant l’ancien appartement, ses volets gris, clos — depuis combien de temps as-tu cessé de jeter un Å“il au nom sur la sonnette ? —,[...]
un accident de voiture, un mort, un messager, une femme mariée, un mari qui digère