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notes sur le blues

sun’s gonna shine

sun’s gonna in my back door someday
à‡a fait peu en guise d’espoir de dĂ©pendre du temps qu’il fait. Certes mĂ©taphore. Mais ce poids de l’attente, cette forme de renoncement, cette humilitĂ© de qui sait qu’il n’y a pas grand chose à attendre de l’avenir, a intĂ©grĂ© au plus intime que modestie s’impose, qu’à trop rĂ ÂŞver c’est dans l’excès qu’on bascule, et trop haut le prix à payer des joies qu’on s’autorise par avance. C’est prendre ce qui vient, comme il vient. Et toujours s’attendre au pire. Ne jamais s’en Ă©tonner. EspĂ©rer silencieux sans jamais rĂ©clamer. Se permettre seulement d’Ă©voquer, quand dĂ©sarroi dĂ©borde, ce moment de dĂ©livrance qui s’enfuit au loin du temps, toujours repoussĂ© et toujours attendu.
à€ cela aussi avoir Ă©tĂ© sensible. Ou l’avoir transposĂ©. PlaquĂ© sur.

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