bienvenue dans l’atelier
Je sais tout ce qui fut, tout ce qui sera,
Je connais ce mystère sourd-muet
Que dans la langue menteuse et noire
Des humains — on appelle la vie.
Marina Tsvétaà¯éva, Le ciel brà »le
Aujourd’hui, vases communicants avec à‰ric Dubois sur le thème du départ. On peut suivre l’écriture d’à‰ric via son blog et son travail de découvreur de poésie via la revue en ligne Le Capital des mots.
Tu retiens le geste le nom
Je t’appelle te comprends t’abandonne
L’adjectif l’adverbe le pronom
Nous[...]
Quand s’ébranla le barrage de l’homme, aspiré par la faille géante de l’abandon du divin, des mots dans le lointain, des mots qui ne voulaient pas se perdre, tentèrent de résister à l’exorbitante poussée. Là se décida la dynastie de leur sens. J’ai couru jusqu’à l’issue de cette nuit diluvienne. Planté dans le[...]
Aujourd’hui, vases communicants avec Lucien Suel (qui n’a pas encore lu Blanche étincelle ?). Point de départ donné pour l’écriture : la route.
Maumau monologue à vélo
Sur la route à la brune entre Haverskerque et Guarbecque. Traverse des effilochures de brume respiration du marais. Mains serrées autour des poignées de plastique bleu[...]
Les sentiers, les entailles qui longent invisiblement la route, sont notre unique route, à nous qui parlons pour vivre, qui dormons, sans nous engourdir, sur le cà´té.
René Char, Commune présence