bienvenue dans l’atelier
Danser. Une dernière fois. Participer au grand branle. Et que les basses me réduisent en poussière.
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Plus même de visage. Grimace amalgamée à  mes traits. L’effacer mais comment ? À quoi bon sortir ainsi ? Certain de l’impuissance d’un quelconque maquillage.
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Sortir et danser. Jamais trop su. Mais qu’importe la maladresse. Danser. Ce ne serait pas l’oubli. Mais retrouver le mouvement. L’immobilité me pèse. Accablement.
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Ce qui se passe à  l’intérieur. Pour ça qu’on nous enferme. Personne pourrait supporter de voir. Nos corps flasques. Ce délitement. Et tout ce qui vient nous habiter. Nous horrifie.
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Que quelqu’un me tienne dans ses bras. Me sorte d’ici. Les Malgaches le font bien avec leurs morts. Promenade offerte chaque année. Nouveau linceul, qu’ils n’aient pas froid. Quelle cérémonie pour nous autres ?
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J’ignore tout des matins. Comme du soir. Hors temps. Et c’est difficile. Non que ça fasse mal. J’ignore tout de la douleur. Comme de la joie ou du plaisir. Je ne puise même pas dans la fosse du passé. Me contente de ce qui affleure. Et incapable d’en conserver la moindre trace. Un présent qui n’en est pas un.[...]
Les lézardes sur le béton ne me concernent pas. Pas bien grandes. De micro-fissures. Rien ne me concerne. Une libération. De toute façon, ce ne sont pas les parois qui m’empêchent de sortir. Je le sais.
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Tout ce que je sais plus. Et que je retrouverai pas. Les ongles sur le béton par exemple. Comment ça crisse au-dedans et frissonne. J’ai les mots, oui. Mais à  part ça ?
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C’est peut-être de pas dormir. Ce pas de relâche. Mais vigile de quoi ? Juste de permanence. Sans but. Pas même celui de durer.
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Lugubre. Le mot est revenu avec le vent. Je n’ai pas fini de défaire les liens qui unissent le bric-à -brac que je porte. Ne parviennent pas même à  lui donner un semblant d’unité. Peut-être ça les bruissements de ceux autour. Leurs chuchotements dans la nuit. Chaque soir ils recommencent le grand évidement. Jusqu’à  quand ?[...]