Reprise du texte écrit pour les vases communicants de mars 2013.
Le silence et la beauté consolent un moment de tout ce qui grouille et se délite autour. (extrait d ?un message envoyé par Marie-Thérèse Peyrin pendant la préparation de ce vase)
En fait j ?aurais préféré le silence. La beauté je sais pas trop. J ?ai jamais su. Ce qui à partir de ce qu‘on convient d ?appeler ainsi emmène oui. Ce qui fait qu ?on sent l ?instable des deux pieds sur terre et la tàªte sur les épaules. L ?écho au vacillement. Aux matins sans odeur ni promesses. Pas màªme lumière. à‰cho et de quoi constituer. Pas donner prise. Mais matière révélée offerte. Matière à modeler à son tour. Donner forme. Alors silence plutà´t. Silence et qu ?y naisse le chant. Conà§u avant en fait. Qu ?il advienne et cherche sa fin. La trouve. S ?y pose. Mots et notes – des sons, rien que des sons, matière unique – qu ?ils trouvent leur résolution. Leur souvenir seulement et plus rien que le silence. Qu ?un nouveau chant démarre s ?il le peut. Remà¢che la mémoire du précédent. Quant à ce qui grouille : j ?ai trouvé fenàªtre pour mon retrait. Délite ? Jeux d ?ombres des formes anciennes. Tellement vains ces chà¢teaux de cartes. Tout au-dedans. Mais tout pleine face. Pas de cà´té trop compacte leur force. Pas gagné au-dedans. Pas de cà´té à l ?entour. Ronge en dedans. Plus de danse où t ?étourdir. Protège ton crà¢ne. Le dépeupleur n ?est jamais loin. Alors, ad lib : pas de cà´té | pas gagné | pas de cà´té | pas gagné | pas de cà´té | pas gagné | pas de cà´té | pas gagné
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