OĂą commencer par le manuscrit de ce qui va suivre :
Mon cher ami, dit madame de la Baudraye en tirant un manuscrit de dessous l’oreiller de sa causeuse, me pardonnerez-vous, dans la détresse où nous sommes, d’avoir fait une nouvelle de ce que vous nous avez dit, il y a quelques jours.
OĂą le nom :
« Un instant, dit la Palferine en devenant aussi Lauzun que Lauzun a jamais pu l’être, un instant, monsieur est-il nĂ© ? — Comment, monsieur ? dit le bourgeois. — Oui, ĂŞtes-vous nĂ© ? Comment vous nommez-vous ? — Godin. — Hein ? Godin ! dit l’ami de la Palferine. — Un instant, mon cher, dit la Palferine en arrĂŞtant son ami, il y a les Trigaudin. En ĂŞtes-vous ? (Étonnement du bourgeois.) — Non. Vous ĂŞtes alors des nouveaux ducs de GaĂ« te, façon impĂ©riale. Non. Eh ! bien, comment voulez-vous que mon ami, qui sera secrĂ©taire d’ambassade et ambassadeur, et Ă qui vous devrez un jour du res-pect, se batte ! Godin ! Cela n’existe pas, vous n’êtes rien, Godin ! Mon ami ne peut pas se battre en l’air. Quand on est quelque chose, on ne se bat qu’avec quelqu’un. Allons, mon cher, adieu !
Où s’en prendre à Sainte-Beuve :
Tout cela, si vous me permettez d’user du style employé par monsieur Sainte-Beuve pour ses biographies d’inconnus
je parle en ce moment le Sainte-Beuve, une nouvelle langue française
(toujours en nous servant du style macaronique de monsieur Sainte-Beuve)
Où l’attention au lexique :
Quelle admirable connaissance ont les gens de choix des limites où doivent s’arrêter la raillerie et ce monde de choses françaises désigné sous le mot soldatesque de blague, mot qui sera repoussé de la langue, espérons-le, mais qui seul peut faire comprendre l’esprit de la Bohême !
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