mise à jour du 9 novembre 2016
Articles les plus récents
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c’est pas facile à dire tout ce qu’on pense
9 novembre 2016, par M.B. -
La Maison du Chat-qui-pelote
8 novembre 2016, par M.B.D’abord le regard d’un peintre dans une rue de Paris, et pour finir un poète qui, à la lecture d’une inscription sur une pierre tombale, au cimetière Montparnasse, devine la tragédie. Deux figures de l’artiste, le génie qui dévore son entourage et réussit dans le monde, le poète sensible aux traces, màªme infimes, laissées d’une vie — le chef d՚œuvre qui représentait Augustine a été détruit. Deux figures qui se dédoublent : celui qui peint le réel, celui qui raconte un destin.
Où le dédoublement se poursuit : (...) -
Balzac streets | angle rue St Denis, rue Tiquetonne
7 novembre 2016, par M.B.« Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait naguère une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie l’ancien Paris. » La Maison du chat-qui-pelote
aujourd’hui, angle rue St Denis, rue Tiquetonne
juin 2012
septembre 2014
Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue Tiquetonne, on voyait encore récemment une de ces vitrines qui permettent de reconstruire par analogie l’ancien (...) -
hooked
5 novembre 2016, par M.B.J’ai décroché. Une voix masculine. Et un brouhaha d’autres en fond. Le gars connaissait mon nom. Il voulait me prévenir que madame Olga, médium. Là j’ai raccroché. Et même failli en rire. Inconscient que la suite de ma journée serait foutue. Traversée indécis, tout blindé d’ironie. Mais taraudé pour chacun de mes actes, chacune de mes paroles. Mine de rien j’avais mordu.
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un boulot comme un autre
2 novembre 2016, par M.B.Après tout, c’est un boulot comme un autre. Même si, au début, tout le monde s’est un peu foutu de ma gueule. Gardien de cimetière, ou celui qui prépare les morts, je suis sûr que les gens osent pas les charrier. Mais quand je raconte comment je pars tous les matins avec ma camionnette, mes arrosoirs, mes seaux, mes éponges, mes brosses, mes vases, mes fleurs... Tout le monde se marre. J’ai droit à des trucs style : « Et ils causent un peu avec toi, au moins, tes clients ? » Je réponds rien. À leur (...)
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journal d’un (33)
2 novembre 2016, par M.B.Rester allongé ne résout rien. Appeler ça comment ce qui à la fois m’échappe, et m’enveloppe, et m’enserre ? Jusqu’à la douleur parfois. Pas d’étouffement. Ni la sensation même d’être broyé. Innommable.
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se rendre dans le magasin d’une coopérative agricole
31 octobre 2016, par M.B.se rendre dans le magasin d’une coopérative agricole en quête de bois d’allumage pour la cheminée, chercher au petit bonheur, passer par le rayon des aliments pour volailles, sacs de cinquante kilos posés sur palettes, retrouver l’odeur des granulés à lapins, la même que gosse, quand soulever le couvercle métal d’une lessiveuse et plonger une vieille boîte de conserve dans le sac de granulés, se rendre aux clapiers tout au fond du jardin, près du piquet planté d’un clou où ils finiraient assommés, (...)
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entendre les Stones dans le supermarché d’une petite ville
30 octobre 2016, par M.B.entendre les Stones dans le supermarché d’une petite ville, riff circulaire de Keith Richards et la voix de Jagger qui vient s’y poser, s’étonner de les retrouver dans ce lieu où, entre deux annonces publicitaires, est déversée une musique d’ambiance, se dire que tout se lisse à force de temps et d’habitude, que l’important n’est sans doute pas la musique en elle-même mais que l’oreille s’y soit faite, que tout au moins il y ait reconnaissance, qu’au bout d՚une cinquantaine d’années ces sonorités blues et (...)
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journal d’un (32)
11 octobre 2016, par M.B.Chuchoter dans la nuit n’est pas pour moi. Crier non plus. Mais ce chapelet de mots devinés, jamais atteints.
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journal d’un (31)
9 octobre 2016, par M.B.Ils l’appellent l’écouteuse. Qu’elle vienne, je n’aurais rien à lui dire. Je me sens tellement loin. Décider n’est plus mon lot.
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