Tout paraît calme et florissant. Le ciel est un mirage pour initiés. Une plume vole. C’est la dernière note d’un soupir. Mais il fait nuit. On entend son pas gronder au loin. Mais tout a déjà été rendu il y a longtemps. Du plus loin de l’horizon une tache noire se met à grandir, soulevant la poussière. Il n’y a plus de mirage mais des rues. Soleil couchant ou bien nuages bousculés chaque jour différents. Se poser en milliers de signes. Quelqu’un se lève. Un homme la main tremblante. Que d’histoires (...)
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Tout me paraît calme et florissant
7 novembre 2011, par M.B. -
des corrections
7 novembre 2011, par M.B.Tenter d’àªtre précis sans réduire le discours. Ne pas se disperser ni se trahir bien sà »r, se faire comprendre mieux sans en passer par l’anecdote, cet ici et maintenant qui par moments se révèle simpliste, offre une image tronquée (comme on cite une marque pour ne pas décrire un objet) histoire d’en rester là , d’éviter le vertige (C’est qu’il y a du vide ? On entend la question d’ici). Le raccourci l’ellipse oui. Mais il faut également réussir à creuser ce qui au premier jet n’était que suggestion sans (...)
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vases communicants / Josée Marcotte
4 novembre 2011, par M.B.Vases communicants aujourd’hui avec Josée Marcotte. Grand plaisir à suivre non seulement les tribulations maniacofictives de Marge qui ont déjà fait l’objet d’un ouvrage numérique chez publie.net, mais aussi ses Mémoires d’outre-songe, blog sur lequel elle m’accueille aujourd’hui. Après lecture d’un de ses textes intitulé "le signifiant" qu’est venue l’idée de proposer à Josée d’écrire chacun de notre cà´té de l’Atlantique sur la langue, ce qui en elle nous lie au passé et aux territoires qu’on porte. Et (...)
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tu faisais parfois de ces ràªves
2 novembre 2011, par M.B.tu faisais parfois de ces ràªves, pas tout le temps mais ; à quels moments à§a correspondait, à§a tu n՚en savais rien, à dire vrai tu n՚avais jamais trop réfléchi, et peut-àªtre qu՚il valait mieux pas, parce qu՚on ne savait jamais très bien où à§a vous menait ces jeux-là ; et puis des jeux, rien de plus, rien d՚autre que du jeu de mots qui se prend au sérieux tout l՚arsenal des psys ; pas de ta faute si on prononà§ait ce mot-là comme on crache ; n՚empàªche que tout à§a ne changeait rien, psys ou pas tu les (...)
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promenade dominicale (4)
1er novembre 2011, par M.B. -
promenade dominicale (3)
28 octobre 2011, par M.B.pour lire le texte, on peut passer la souris sur les photos
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promenade dominicale (2)
27 octobre 2011, par M.B.pour lire le texte, on peut passer la souris sur les photos
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promenade dominicale (1)
26 octobre 2011, par M.B.ont à offrir les images ; trois jours qu’elles ont été prises ; espace connu, vécu là une vingtaine d’années en bord de nationale, timbre-poste de quelques hectares qu’il s’agit de creuser désormais, tout au moins le prendre partiellement comme point de départ de l’écriture
ne pas publier aujourd’hui la centaine de photos prises en une heure de marche entre zone commerciale et zone industrielle ; y revenir les jours prochains
pour commencer, à quel point une continuité existe entre zone industrielle et (...) -
distribuait et puis basta
19 octobre 2011, par M.B.il venait chaque mercredi ; sillonnait le lotissement avec sa voiture, s՚arràªtait aux carrefours, sortait son diable du coffre, prenait une pile ; la prenait par le haut, avec la ficelle qui les tenait ensemble, plusieurs kilos au bout du bras, incroyable ce que à§a peut peser le papier, de quoi faire au moins une rue et sa perpendiculaire ; d՚un coup de lame faisait sauter la ficelle, on le voyait jamais sortir son cutter, faisait à§a vite, du presque automatique à force ; depuis le temps qu՚on (...)
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toujours alerté, alertant
19 octobre 2011, par M.B.Ce monde que le soleil et le vent projetaient dans la chambre, trop vif, trop remué, trop violent, l’oppressait : sa présence était presque indiscrète — de nouveau une impatience, une hà¢te pure et sans contenu qu’il connaissait trop le prenait à la gorge. Comme si, sans qu’il eà »t rien à y faire, quelque chose l’eà »t averti qu’on l’attendait dehors. Le monde, toujours panique — toujours alerté, alertant — le monde comme quelqu’un derrière la fenàªtre qui vous tourne le dos, qui regarde ailleurs, et dont on (...)