tu dis : « On croit en avoir fini avec le dehors et il suffit d’un jour de pluie... »
tu dis : « Pas tellement que la pluie me gêne assis devant l’écran du bureau, mais qu’elle dure : une telle affirmation dans la dilution grise. »
tu dis : « La pluie parfois redouble, comme l’angoisse... »
tu dis : « Pas que l’angoisse naisse de la pluie, mais que celle-ci puisse ainsi l’illustrer... »
tu dis : « Les toits, les façades, les arbres, et puis plus rien. (...)
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tu dis (10)
1er mai 2013, par M.B. -
monologue (19)
30 avril 2013, par M.B.Dans ces calmes déserts il promène les siens jusqu՚à ce que les premiers ces derniers se ferment et que la tàªte là¢chée retourne à sa vieille place. Beckett, Le Dépeupleur
4/04/13 | mà j 30/04/13 Que à§a à foutre ou quoi ? La réponse tu l’as pourtant !... Tàªte à tàªte dans la glace, tu devras bien finir par l’admettre. Là¢chée la main, et depuis longtemps !... Retourne à§a dans tous les sens que tu voudras, faudra bien l’admettre pourtant... A force tu finiras peut-àªtre par... Sa chance — tout est là ! — sa (...) -
tu dis (9)
27 avril 2013, par M.B.tu dis : « J’aime les villes de bord de mer : pour n’avoir qu’à longer... »
tu dis : « Les matins de brume surtout, monde sans limites ni contours. »
tu dis : « Le pier comme un tunnel sonore, pulsations de basses, cliquetis des pièces, stridences compressées des jeux électroniques, détonations, moteurs en sur-régime, mais l’horizon... »
tu dis : « J’aime ne plus parler ma langue : tellement moins de soi vient s’y loger. »
tu dis : « Autres sons, autres rythmes : c’est comme d’improviser au présent. (...) -
tu peux faire ce que tu veux
19 avril 2013, par M.B.Le hasard t՚a fait échouer là et tu n՚as pas suffisamment de courage pour te transporter ailleurs. D՚ailleurs tu n՚écoutes plus les phrases qui viennent d՚ailleurs, ces phrases qui autrefois te faisaient battre le cœur. Tu sais bien qu՚on ne te demandera jamais d՚être vivant. Tu peux faire ce que tu veux, on ne te demandera jamais d՚être digne, d՚être courageux, d՚être fidèle à tes opinions. Non, ça ne fera pas de différence. On a tous de bonnes raisons de ne pas agir. Le monde n՚a pas de sens, mon ami. Tu vis (...)
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tu dis (8)
19 avril 2013, par M.B.tu dis : « Quand je marchais dans la ville la nuit, je savais pas que c’était dans le silence que j’avançais. »
tu dis : « C’était rassurant de suivre le fleuve, lui emprunter sa direction. »
tu dis : « Quand tu marches à deux dans la nuit, le moment où sans rien convenir on finit par se taire... »
tu dis : « Leurs lignes noyées dans l’obscur, mais les façades toujours là , hautes, dures, et tout ce qu’elles cachent derrière : et dans ta tête, pareil. »
tu dis : « Sortir, ça veut pas dire grand chose : c’est (...) -
ne passe plus
15 avril 2013, par M.B.Entrepris hier de dactylographier. Toute la journée sur l’ordinateur, avec des intermèdes douloureux où je reprends des passages sur lesquels la mise au net, en caractères normalisés, jette sa lumière brutale, décapante, dramatique. Ce dont on s’accomode au stade antérieur, sur manuscrit, ne passe plus. Un regain d’énergie, la volonté d’en finir m’aide à traverser ces mauvais moments. à€ neuf heures du soir, j’ai atteint la fin du chapitre trois.
P. Bergounioux, Carnets de notes, Sa. (...) -
tu dis (7)
13 avril 2013, par M.B.tu dis : « Le blues, ça t’apprend à te méfier du matin, parce que c’est toujours quand tu te lèves que se révèlent les absences. »
tu dis : « Je sais pas si t’as remarqué les dalles qu’ils posent sur leur pelouse, la manie qu’ils ont d’en faire un chemin. »
tu dis : « La première fois que j’ai pu traverser un pont les yeux ouverts, je me suis pas dit victoire ou libération ou je ne sais quoi du même acabit : juste que le deuil commençait pour celui qu’était resté à l’autre bout. »
tu dis : « C’est souvent dans (...) -
tu dis (6)
12 avril 2013, par M.B.tu dis : « Ce n’est pas passer à côté des jours qui me fait peur, mais demeurer sur le seuil... »
tu dis : « Qu’il fasse jour ou pas quand tu te réveilles, c’est pas ça l’important : mais qu’il y ait des sons qui te parviennent du dehors, histoire d’être sûr que ça existe encore le monde autour. »
tu dis : « Le matin n’est pas le temps des craintes ; en revanche, pour ce qui est du renoncement... »
tu dis : « La nuit, c’est là qu’elles décantent les angoisses : alors, le matin, c’est en silence qu’elles (...) -
tu dis (5)
11 avril 2013, par M.B.tu dis : « J’ai appris à aimer la fatigue : sans elle, jamais rien su de l’étoilement des jours, que ça reste possible... »
tu dis : « Via la fatigue aussi, la fragmentation des êtres et des jours. »
tu dis : « En faire quoi de la matière autour des fragments ?... du remplissage, rien que de la bourre pour donner l’illusion du volume... »
tu dis : « Par autre chose que ça tient ensemble, et ça, avant de l’avoir clair dans ta tête... »
tu dis : « Cette manie du bout, aller jusqu’au ou aboutir, quand c’est (...) -
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10 avril 2013, par M.B.ils écrivent sur le web : franà§ois bon | guénaà« l boutouillet | brigitte célérier | éric chevillard | claro | piero cohen hadria | marie cosnay | thierry crouzet | dominique delabranche | gwen denieul | jean-yves fick | laurent grisel |christophe grossi | dominique hasselmann | nolwenn euzen | olivier hodasava | sabine huynh | christine jeanney | philippe de jonckheere | kms | mahigan lepage | arnaud maisetti |josée marcotte | pierre ménard | ana nb | isabelle pariente butterlin | jean prod’hom | (...)