Aujourd՚hui, échange avec Franck Queyraud dont on peut suivre l"écriture sur son blog Flà¢nerie quotidienne. Point de départ de l’écriture, des cartes postales de la première guerre mondiale. Merci à Brigitte Célérier pour la recension des échanges. Avec mille excuses pour la mise en ligne à retardement (pas toujours bien doué pour les dates).
Ce mot de drà´le… cartes postales de l՚enfer…
Strasbourg, lundi 3 mars 2014. Cher Michel,
Pour notre vase communicant de mars, tu m՚as envoyé une carte postale de (...)
Articles les plus récents
-
vases communicants | Franck Queyraud
7 mars 2014, par M.B. -
expérience
28 février 2014, par M.B.Reprise du texte écrit dans le cadre des vases communicants de février, avec Anh Math.
Sans cette foutue manie d’arriver partout en avance, rien de tout à§a n’aurait eu lieu. Une bonne demi-heure d’avance à la gare des Aubrais. Je risquais pas de rater mon train. Tout avait bien commencé : j’avais trouvé une place de parking du premier coup, choisi une borne en état de marche pour imprimer mon billet. Rien que du bonheur ! C’est après que à§a s’est gà¢té. Màªme si, sur le coup, je me suis dit que (...) -
sous les pavés de la place
21 février 2014, par M.B.Du choix des mots. Entendre et lire place Maïdan, autrement dit place de la place, et rarement place de l’indépendance — c’est du sens qu’on gomme, qu’on atténue, c’est diluer par approximations lexicales. Pourtant, à lire les noms successifs de la place, on comprend que les noms portent autant qu’ils sont portés : 1876, place du Parlement 1919, place soviétique 1935, place Kalinine (premier président du Soviet suprême) 1977, place de la Révolution d’Octobre (pour cause d’anniversaire) 1991, place de (...)
-
injonctions (33)
18 février 2014, par M.B.apprendre à ne rien garder, pas màªme un crà¢neréapprendre le souffle légerd’un doigt, tracer un signe sur la vitre (c’est vapeur éphémère)demeurer capable d’effacerapprendre à s’effacer (c’est forme réfléchie)
-
monologue 11
14 février 2014, par M.B.mà j monologue 11
Place que ce qui est à dire peut désormais tenir dans nos vies, de ce qui est à venir ? -
fictions que tu croises
11 février 2014, par M.B.Ces fictions croisées le temps de la lecture d’une page, pas si sûr qu’aussitôt lues, aussitôt abandonnées : ce soir, deux mille mots du mardi accomplis, demeure ce chien, berger d’Anatolie, protecteur des troupeaux qui combat ours et loups, de même se mesurer à un lion, qui aurait été employé au combat, capable de sauter sur un cheval et faire tomber un cavalier, et les fictions qui se proposent, nid de frelons qu’on balance (l’avoir lu chez Manchette la semaine dernière, Laissez bronzer les cadavres), (...)
-
sur la place de Marennes | pistes #2
8 février 2014, par M.B.La ville était un roman. Mais elle ne l’avait pas lu. Elle en connaissait des extraits, comme la présence de l’océan à une vingtaine de kilomètres, les guerres de religion et les deux marais à proximité, la fàªte foraine en septembre et l’usine de moteurs, la radio locale Hélène FM — mais sans avoir jamais lu Ronsard, parce qu’elle s’était arràªtée après la cinquième, le temps d’un apprentissage qui n’avait débouché sur rien, il faudra le raconter, mais plus tard —, elle avait entendu parler du phylloxera et de (...)
-
vases communicants | Anh Mat
7 février 2014, par M.B.vases communicants avec Anh Mat
-
sur la place de Marennes | pistes #1
6 février 2014, par M.B.Reconstituer l’itinéraire de cette femme croisée l’été dernier sur la place de Marennes, et de là peut-àªtre faire émerger une fiction possible. Si on prend en compte son air perdu de qui ne sort que rarement de chez elle, se trouve perdue dans l’espace public, et le fait, d’une part, qu’elle trimbalait avec elle un sac plastique d’un magasin de Niort, d’autre part, qu’aucun train ne dessert la ville, mais seulement des bus, sachant enfin que les seuls bus en ligne directe proviennent de Surgères, La (...)
-
sur la place de Marennes
6 février 2014, par M.B.Pas qui ne se passe rien sur la place de Marennes : deux terrasses, l’une d’un restaurant, l’une d’un bar-brasserie, du monde forcément le midi, pour l’apéro, casser la croûte, un café avant de retourner au boulot, à Marennes comme ailleurs un midi de juillet, dans ce carré que forment les maisons à étage du centre-ville, on a bien l’impression d’un bourg mais derrière le banc sur lequel on s’est assis on peut lire sous-préfecture au dessus du porche de pierre grise, on n’aurait pas cru d’après la taille (...)