coltineur, tu disais à§a en souriant, toujours, parce que s՚apitoyer sur soi, pas à§a qui change grand chose, mais coltineur en attendant, du matin au soir et jusque la nuit des fois, quand te souvenir de tes ràªves, ce qu՚ils charriaient ceux-là qu՚il faut porter ensuite, porter au long du jour
Articles les plus récents
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coltineur
12 avril 2012, par M.B. -
commenà§ait là ton timbre poste
11 avril 2012, par M.B.commenà§ait là ton timbre poste... le périmètre où creuser... un jour sait-on jamais... la nationale en plein milieu... autour de son axe que tout s՚organisait... dans ton dos Nuaillé... l՚auberge du Vieux Chouan... rejoindre en mob... bar tabac... baby-foot... premières pressions... made in japan écouté en boucle... sandinista... et babylon by bus !... chambres pénombre... faisaient tourner en écoutant kaya... en première que tout avait basculé... temps d՚un été l՚héro qui déboule... les flics avec... (...)
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rien d՚opaque dans son silence...
10 avril 2012, par M.B.rien d՚opaque dans son silence... mais l՚impression d՚un rendez-vous raté... et faille qui te creuse... parce que comprendre après... trop tard... et remà¢cher tes propres silences... avec lui... avec tous... cette chemise cartonnée... ton avant-dernière visite... vacances de Noà« l... t՚avait demandé de venir avec lui... le tuyau de l՚assistance respiratoire... bonbonne d՚oxygène installée dans l՚entrée... là pour qu՚il puisse rayonner dans les pièces autour... pas lent... glissé des savates au carrelage... (...)
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Kill that Marquise / mise à jour avril 2012
7 avril 2012, par M.B.Kill that Marquise mis à jour, beau travail de La dame au chapal à retrouver sur publie.noir.
C՚est le 4 janvier 2010 que à§a a commencé. Un truc de début d՚année de se lancer dans quelque chose de neuf. Un moment déjà que revenait régulièrement la tentation du feuilleton. Après tout, à§a s՚était longtemps pratiqué dans la presse. à‡a existait màªme encore du temps où j՚étais gamin, dans Le Courrier de l՚Ouest de ma grand-mère. Des histoires à l՚eau de rose découpées en tranches. Le tout était de se lancer. (...) -
et pourtant t’extraire du silence
6 avril 2012, par M.B.et pourtant t՚extraire du silence... et dresser rempart à la cacophonie des morts... trop de voix qu՚il te faut porter... leur présence dans tes ràªves... rarement leurs visages... mais ces phrases échangées... là que peu à peu se comblait le vide... et se creusait l՚absence... à coups de non-dits qui prenaient corps dans la nuit... ton père souvent... il suffisait d՚un mot plus dur pour qu՚il disparaisse... que tu te réveilles... finisses par prendre un bouquin... t՚y oublier... t՚y engloutir jusqu՚à ne (...)
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et de toi si tu clamsais ?...
5 avril 2012, par M.B.et de toi si tu clamsais ?... pas plus tard que cette nuit... te serais enroulé autour d՚un lampadaire... drame de la Saint-Sylvestre !... aurait trouvé quoi à raconter le correspondant du Courrier de l՚Ouest ?... bon pour du tragique à deux balles !... une année qui commence... une vie qui s՚achève... mais pas là pour faire de la littérature !... rien qu՚une mort sans fioritures... enseignant... célibataire... perdu le contrà´le de son véhicule... fatigue... soirée arrosée... ta grand-mère avait (...)
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ne restait pas lourd une fois les paupières closes
4 avril 2012, par M.B.ne restait pas lourd une fois les paupières closes... ces papiers qu՚il avait fallu trier avec ta mère... banque administrations assurances... ton père qui s՚occupait de tout à§a... deux étagères dans l՚armoire de leur chambre... chemises cartonnées... étiquettes autocollantes... les màªmes que sur tes bouquins d՚école gamin... son écriture arrondie, appliquée... à§a qu՚il avait laissé dans son sillage... numéros client compte adhérent contrat... envoyer des lettres... ton rayon l՚écriture... clà´turer résilier (...)
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je ne sais quel reste de présence
3 avril 2012, par M.B.Cathy et Ninou se sont mises en devoir de vider le grenier. Elles en ont tiré d’énormes quantités de linge, d’habits pendant que je chassais le Prione, sur les souches du grand pré, sans succès. Le temps s’est remis, après l’orage. Le ciel est d’un bleu violent, acide. Nous passons au grenier et reprenons le grand nettoyage commencé hier. Je m’occupe de la partie droite où s’entassent ferrailles, outils, vieux livres. Je trie, mets de cà´té quelques manuels de grammaire à l’usage des petites classes, (...)
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cesser d’écrire
2 avril 2012, par M.B.Pourquoi se refuser à admettre qu’écrire se rattache rarement à une impulsion pleinement autonome ? On écrit d’abord parce que d’autres avant vous ont écrit, ensuite, parce qu’on a déjà commencé à écrire : c’est pour le premier qui s’avisa de cet exercice que la question réellement se poserait : ce qui revient à dire qu’elle n’a fondamentalement pas de sens. Dans cette affaire, le mimétisme spontané compte beaucoup : pas d’écrivains sans insertion dans une chaîne d’écrivains ininterrompue. Après l’école, qui (...)
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je connais des maisons
2 avril 2012, par M.B.je connais des maisons debout comme des miroirs, arbustes ensauvagés de ronces, lierre qui grimpe jusqu’au toit, fenêtres aux volets pas même clos et rideaux qui grisaillent