ne plus la nuit triturer en vain l՚ombre des lendemainschaque jour devant l՚écran s՚adonner au laisser venirdes deux mains t՚ouvrir thorax au ventn՚accorder d՚importance qu՚à l՚écart
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injonctions (3)
19 septembre 2011, par M.B. -
de ces bouts de vers qui vous construisent
17 septembre 2011, par M.B.Constat : consacré pas mal de temps à la musique depuis trente ans ; en ai écouté, joué ; ai souvent intégré des extraits de chansons dans ce que j՚ai écrit ; persuadé qu՚on est nombreux à garder en mémoire des bribes de chanson, deux ou trois vers qui ont frappé juste à un moment de nos vies, grà¢ce auxquels on a eu l՚impression (parfois illusoire) d՚un peu mieux comprendre soi ou le monde ; béquilles qui aident pour avancer, mots qui parfois vous font moins seul ; mots d՚une musique empreinte de (...)
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des jivaros
17 septembre 2011, par M.B.des jivaros c’était ; ils avaient beau dire, se coller des noms pour donner le change ; des jivaros ; et tous sans exception ; il fallait voir comme ils s՚approchaient de vous, prenaient leur temps avant de vous agripper soudain ; vous étiez pris, plus possible de bouger faire un geste, vous enserraient sévère ; vous aviez beau tenter de gueuler vous agiter c’était pure perte ; commenà§aient leur ouvrage ; vous collaient tranquillement leurs mots sur la tronche ; ceux qu’ils avaient sous la main et (...)
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tu dis que d’évidence
16 septembre 2011, par M.B.tu dis que d՚évidence nos vies, si peu à en dire, ou alors les dire comme on les mène, les deux pieds sur terre et plein la gueule, mais pour quoi faire, rien à y trouver de toutes faà§ons là -dedans, et rien à y chercher, pas besoin de complications, d՚explications, à§a servirait à rien en plus, parce que rien que des mots tout à§a, alors que nos vies, les mots, elles les ont pas attendus, les discours, les machins, à§a que tu (...)
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grotesque
16 septembre 2011, par M.B.ainsi donc c’était dans les grottes que se nichaient les grimaà§ures, visages fantà´mes pour rire et peur, au fond des grottes, en creux de terre, dans l’humide et goutte à goutte, en roche écorche et tout obscur, à la seule lumière des lampes sur nos fronts tous ces visages, vivaient au faisceau s’éteignaient, furtifs multiples absurdes et pourtant là , les regarder et puis après, parce que c’était après que c’était choix, qu՚ou non à§a vous prenait, de résister fuir vers la sortie se mettre à courir à (...)
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prendre soin de toi
14 septembre 2011, par M.B.prendre soin de toi, ils en ont de ces mots, c՚est leur faà§on à eux de s’éloigner sans se retourner, de t’installer dans la distance, dans le seul du corps à corps devant la glace et des phrases pour toi-màªme, tu prendras soin de toi, tu prendras bien soin de toi, tu te débrouilleras de toi-màªme, comme si une chance de s’en tirer tout seul, comme si dans le seul des traces possibles de futur, mais ils ne t’en demandent pas tant, juste d’àªtre encore là quand ils passeront, reviendront, que tu sois là (...)
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s’en nourrir
13 septembre 2011, par M.B.feuilleter L՚aventure des écritures publié par la BNF, et tomber sur ce signe, deux lignes courbes surplombées de deux arbres stylisés, et lire en légende verdure, jardin (irrigué), puis écrire ; de l՚écriture en lieu clos et seulement viable par les eaux qu՚on détourne, texte né d՚un flux qu՚on maîtrise, canaliser, écrire ; penser au dernier texte écrit pour les vases communicants, penser au cheminement de la terre au dire en mots, et le parcours que à§a représente en trois générations, et le lien qui s՚y (...)
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à§a que j’aurais bien aimé
8 septembre 2011, par M.B.à§a que j’aurais bien aimé, plus qu’aimé màªme, si j’y étais parvenu, màªme si j’ai encore un peu de temps devant moi, comme on dit, mais je crois qu’il aurait fallu que je m’y mette plus tà´t, parce qu’un gros boulot, c’est sà »r, boulot énorme màªme que se délabyrinther
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à§a demande du temps d’élucubrer
8 septembre 2011, par M.B.à§a demande du temps d’élucubrer, du temps et puis de l’application ; un boulot énorme ; pas le choix, tu rognes à pleines dents sur les nuits ; à§a a beau te faire mine de papier mà¢ché, flou et fièvre sur la rétine ; y a rien à faire, c’est plus fort que toi ; màªme si, de temps en temps, tu lèves le pied ; tu jures que compris, temps de calmer le jeu ; mais tu finis toujours par y retourner ; par hasard, non, faut pas exagérer ; rien qui tienne du hasard là -dedans ; ou alors d՚un coup de dés initial ; (...)
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dire quoi
7 septembre 2011, par M.B.dire quoi, quand sà »r de rien ; quand il suffit d’ouvrir un tiroir, en tirer quelques enveloppes et voir le monde se dérober sous vos yeux, tout rongé de sa découverte, bouffé du dedans par une dizaine de mots pas plus ; peut-àªtre màªme moins suffisent parfois ; alors, les élucubrations, les numéros d’équilibriste avec les mots ou les idées