tu ne l’habitais pas, la recouvrais seulement de ta vacance
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9 novembre 2011, par M.B.masque lisse et silencieux tu arpentais la ville
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9 novembre 2011, par M.B.Agrandir le plan
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9 novembre 2011, par M.B.parce que l’appart’ au black pas màªme ton nom sur la porte
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C’est tard que j’ai découvert la tristesse de mon père
7 novembre 2011, par M.B.C’est tard que j’ai découvert la tristesse de mon père. Lui-màªme probablement l’a découverte tard. Auparavant, il l’avait recouverte d’activité et de besogne - les réveils à cinq heures trente le matin, la journée entière au travail jusqu’au début de la soirée, et la soirée courte à tà´t après dîner s’endormir devant la télévision. C’est quand il a cessé de travailler pour partir à la retraite que sa tristesse s’est faite perceptible, s’est déclarée un peu. La plupart du temps, ses traits de caractère les plus (...)
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le désordre des intrigues
7 novembre 2011, par M.B.Le désordre disais-tu des intrigues derrière les murs de la ville habitée, le désordre parce qu՚à toi inconnues, mais aussi parce que cris et pleurs souvent, derrière les murs et au-dessus des plafonds, derrière les murs et sous les planchers, comme au-dessus de ta tàªte cette femme qui chiale au téléphone, et tout ce qu՚elle dit quelle importance, sans doute elle le dit et le redit en boucle, ce qu՚elle veut c՚est qu՚à l՚autre bout du fil on le réentende, elle ne veut pas chialer toute seule, dès qu՚elle (...)
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Tout me paraît calme et florissant
7 novembre 2011, par M.B.Tout paraît calme et florissant. Le ciel est un mirage pour initiés. Une plume vole. C’est la dernière note d’un soupir. Mais il fait nuit. On entend son pas gronder au loin. Mais tout a déjà été rendu il y a longtemps. Du plus loin de l’horizon une tache noire se met à grandir, soulevant la poussière. Il n’y a plus de mirage mais des rues. Soleil couchant ou bien nuages bousculés chaque jour différents. Se poser en milliers de signes. Quelqu’un se lève. Un homme la main tremblante. Que d’histoires (...)