bienvenue dans l’atelier
MARS 1946. On écrit un jour une ligne, comme à§a, parce qu՚elle vient spontanément. Comme on dirait aà¯e ! en recevant un coup de bà¢ton. Du temps passe et on relit son travail. Pardieu, mais c՚est bon. On le fait lire à un ami (et c՚est là que commence la trahison). « Bien, » dit-il, « pourquoi est-ce que tu ne le fais pas publier ? » « Tu parles sérieusement ? » « [...]
26 octobre 1957. à‰cris, je t՚en prie, deux lignes seulement, màªme si tu es bouleversé et que tes nerfs ne tiennent plus. Mais chaque jour. En serrant les dents, à la rigueur màªme des imbécillités sans aucun sens, mais écris. à‰crire est une de nos illusions les plus ridicules et pathétiques. Nous croyons faire une chose importante en traà§ant des lignes[...]
sourire à l՚ordre impeccable... chanson franà§aise... jazz... classique... pop rock... compilations placées en début de rayonnage... austérité alphabétique... Harvest ferait l՚affaire... tu as posé le disque sur la platine... t՚es approché de la bibliothèque... d՚avant l՚installation dans cette ferme... pin blanc des meubles en série... pas encore le goà »t du[...]