bienvenue dans l’atelier
C’est souvent que à§a revient, la tentation de laisser tomber, de plus s’échiner avec l’excavatrice, s’encombrer avec tout ce que à§a remue. Mais l’effet que à§a fait chaque fois. Tu comprends pas bien au début. Tu te sens màªme un peu plus léger. Et puis c’est à§a qui fait peur, de plus s’arrimer à rien. La[...]
bien maintenu le cap au départ… personne d ?autre d ?arrivé à part toi… foutue manie d ?àªtre en avance… meilleur moment peut-àªtre... cette frange incertaine avant la fàªte… ce temps d ?attente… temps d ?avant le nombre… et des mots qu ?il faut débiter… quand encore possible de mettre les bouts… se dérober comme canasson devant l ?obstacle… de à§a tu[...]
s ?avanà§ant vers ta mère... elle debout près de la table... baiser déposé venait vers vous... sa démarche mal assurée... dos voà »té... gestes lents... grand corps raide qui se penchait vers vous... un à un vous embrassait... tassé de fatigue... pas le boulot leur faisait pas peur à ses gars !... ni les coups de rouge !... et puis la route... toujours[...]
Je connais des maisons vides où marcher pièce à pièce, où remuer du silence et décrocher les miroirs.
vous vous taisiez... silence autour... élan du pont au dessus de l ?estuaire... deviniez Saint-Nazaire dans sa brume... cheminées loupiotes rouges... torches... un pétrolier parfois... structures floutées... masses lignes adoucies... estompé que là -bas métal... des gars qui bossent... regarder silencieux... livrés au lieu... contempler non... pas l[...]
Après avoir entrevu ainsi une oasis imaginaire de tendresse, il se retrouvait piétinant dans le désert réel du silence sans fin.
Marcel Proust, Le Cà´té de Guermantes
à quoi à§a tient d ?àªtre soi... problème d ?irrigation avait dit le toubib... tout un tas de petits vaisseaux qui là¢chaient les uns après les autres... pour à§a qu ?elle déraillait... plus assez alimenté le cerveau... ce que tes parents avaient compris... te filait un peu la trouille de la voir comme à§a... causant avec les morts... tout en se[...]
et pourtant t ?extraire du silence... et dresser rempart à la cacophonie des morts... trop de voix qu ?il te faut porter... leur présence dans tes ràªves... rarement leurs visages... mais ces phrases échangées... là que peu à peu se comblait le vide... et se creusait l ?absence... à coups de non-dits qui prenaient corps dans la nuit... ton père[...]
tu dis que trop fatigué pour charrier ces mots-là , plus l ?envie te faire crisser le gosier du trop qui pèse et rien n’y fait, t ?embringuer rage d ?humains rugueux à s’écorcher les doigts la langue, mais parvenir à te taire