bienvenue dans l’atelier
ne rien retrouver (ni la rage ! ni l’énergie !)ne rien regretter, pas màªme le mouvement mécanique de la montre remontée chaque jour (mais le ressort froid qu’on y trouve)ne rien reconstituer (trop de vides et temps morts)
Compter les hommes en noir. Parce que l’impression que plus nombreux. Ou est-ce d’avoir si longtemps été éloigné de la ville ? Leur présence autour de la gare et dans le centre. Marchant en groupe ou seul. Avec ou sans valise. Rare qu’ils n’aient pas au moins un sac en bandoulière. Leur pas pressé. Ou réunis au bas d’un[...]
7 Place Pierre Semard, Chartres
Dans ces calmes déserts il promène les siens jusqu ?à ce que les premiers ces derniers se ferment et que la tàªte là¢chée retourne à sa vieille place. Beckett, Le Dépeupleur
Place à quoi — sinon au rien ?
il venait chaque mercredi ; sillonnait le lotissement avec sa voiture, s ?arràªtait aux carrefours, sortait son diable du coffre, prenait une pile ; la prenait par le haut, avec la ficelle qui les tenait ensemble, plusieurs kilos au bout du bras, incroyable ce que à§a peut peser le papier, de quoi faire au moins une rue et sa perpendiculaire ; d ?un[...]
étonnant que seulement pour les jeans ; le précisent clair et net sur l ?étiquette de laver sur l ?envers ; mais de nous autres qui tenté d ?y vivre
ne plus la nuit triturer en vain l ?ombre des lendemainschaque jour devant l ?écran s ?adonner au laisser venirdes deux mains t ?ouvrir thorax au ventn ?accorder d ?importance qu ?à l ?écart
Je connais des maisons vides où marcher pièce à pièce, où remuer du silence et décrocher les miroirs.
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